Georges Denancé

Georges Denancé, né le à Laval (Mayenne) et mort le à Auschwitz, est un résistant de la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Georges Alfred Louis Denancé[1] se marie en avec Antonia Castanier à Soller (Espagne). Le couple s'installe à Tarbes où nait un fils, Georges, le [2].

De la classe 1911, il effectue sept ans de service armé jusqu'en 1918. Après la guerre, la famille déménage dans la Meuse, mais Antonia décède en à Nancy. Resté avec son fils, Georges Denancé épouse Marie Félicie Minette en secondes noces à Gondrecourt-le-Château. De cette union naissent deux fils, Jean (1922) et Bernard (1925).

La famille vient habiter à Aulnay-sous-Bois avant de résider au 96, rue de Bourgogne à Sevran. Tourneur à l'usine Ideal standard à d'Aulnay-sous-Bois, il est délégué syndicat CGT des Métaux. En 1936, il adhère au Parti communiste français et en 1939, il est élu conseiller municipal de Sevran[3] sur la liste menée par Gaston Bussière à la suite de la mort du maire Louis Fernet.

Dès le début de la guerre, il s'engage dans la Résistance comme ses fils Jean et Bernard. Mais le , il est arrêté par la police française « au coin de la rue de Bourgogne et de la rue de Verdun, en allant faire ses courses »[3], relâché après interrogatoire, puis de nouveau arrêté le 11 du même mois. Il est alors « interné administrativement » dans le camp d'Aincourt. Le , il est transféré au camp de Royallieu de Compiègne. Il est déporté par le convoi du , dit « convoi des 45 000 » à Auschwitz, où il est immatriculé le . Il décède le , victime du typhus[4].

Hommage

La rue de Bourgogne où habitait Georges Denancé à Sevran est rebaptisée le rue Georges-Denancé[2].

Reconnaissance

Georges Denancé a été homologué « déporté politique » et la mention « mort pour la France » lui a été attribuée[2].

Notes et références

  1. Archives de la Mayenne, Laval, registre des naissances 1891, acte n°491, vue 131/169
  2. Claudine Cardon-Hamet, « DENANCE Georges, Alfred, Louis », sur Déportés politiques à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 (consulté le ).
  3. Monique Houssin, Résistantes et résistants en Seine-Saint-Denis : un nom, une rue, une histoire, Paris, les Éd. de l'Atelier, , 271 p. (ISBN 2-7082-3730-6, lire en ligne), p198 et 199
  4. « Georges Denancé », sur www.memoirevive.org (consulté le )

Liens externes

  • icône décorative Portail de la Résistance française
  • icône décorative Portail de la Seine-Saint-Denis
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.