François Nkotti

François Nkotti, alias Desto, né le 15 février 1951 à Bonassama-Souza et mort le 4 août 2021 à Douala, est un artiste chanteur, auteur-compositeur-interprète camerounais[1].

Il est maire de Bonaléa de 2002 à 2013.

Biographie

Enfance, formation et débuts

François Nkotti nait en février 1951 à la maternité Bonassama-Souza dans la commune de Bonaléa, localité située à environ 30 km de Douala. Il fait ses études primaires dans son village natal à Souza.

Né au sein d’une famille pieuse et très pratiquante, il est d’abord enfant de chœur avant d'intégrer la chorale de la paroisse de Souza. A peine âgé de 14 ans, il quitte le collège Erbert alors qu’il est en classe de 5ème et embrasse le monde professionnel. Il est recruté comme agent d’entretien à la Regifercam[2].

Il quitte Souza pour Douala pour y rejoindre son parrain qui souhaite ouvrir un cabaret dancing à Deido où il rejoint le groupe Fantastic boy’s. C'est alors que sa carrière musicale débute[3].

Carrière Musicale

Nkotti François est considéré comme un ténor du Makossa[1]. Il est le chanteur principal de l'orchestre Les Fantastic Boys[4]. Dans les années 1970, il fonde le célèbre groupe Les BlackStyls qu'il forme avec Toto Guillaume, Émile Kangue et Yves Lobe[3].

En 1993, il crée FOMARIC (foire musicale, artistique, industrielle et commerciale), une rencontre annuelle qui devient rapidement l'évènement culturel et commercial le plus important de la ville de Douala[5]. En 2018, il préside la célébration du 25ème anniversaire du Festival Fomaric en présence du Ministre de la Culture Narcisse Mouelle Kombi[6].

Carrière Politique

Il est élu maire de la commune de Bonaléa en 2002 pour un mandat de 5 ans. Il est reconduit à la tête de la commune pour un second mandat au terme des élections municipales de 2007 et occupe la fonction de Maire jusqu'en 2013[1].

Il décède le 4 août 2021 à l'hôpital général de Douala de suite d'un malaise[7]. Il a fait paraître avant sa mort, “On m’appelle Desto”, une autobiographie dans laquelle il revient sur son parcours[8].

Notes et références

  1. Jeanne Nlend, « Nkotti François, le Ténor du Makossa quitte la scène », sur Cameroon Radio Television, (consulté le )
  2. Arol KETCHIEMEN, Les icônes de la musique camerounaise (tome 1), Le Muntu, (ISBN 9782956287407)
  3. « http://www.peuplesawa.com/ », sur www.peuplesawa.com (consulté le )
  4. Camerounweb, « Nécrologie: l'artiste Nkotti François est mort ! », sur CamerounWeb, (consulté le )
  5. Dariche Nehdi, « FOMARIC 2013 : 20 ans déjà, et ça continue… », sur Culturebene, (consulté le )
  6. Leandre Nzie, « Cameroun, Culture: Le festival fomaric a 25 ans : Cameroon news », sur camer.be, (consulté le )
  7. Rita Diba, « Nécrologie : Nkotti François est mort ! », sur www.cameroon-tribune.cm, (consulté le )
  8. Nkotti François, On m’appelle Desto, Livre ouvert, , 290 pages.

Annexes

Articles connexes

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