François-Marie Le Pomellec
François Marie Le Pomellec est un homme politique français né le à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) et décédé le à Menton (Alpes-Maritimes).
| François-Marie Le Pomellec | |
|   | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (11 mois et 4 jours) | |
| Élection | 20 février 1876 | 
| Circonscription | Ille-et-Vilaine | 
| Législature | Ire (Troisième République) | 
| Groupe politique | Centre gauche | 
| Maire de Saint-Servan | |
| – (1 an) | |
| Prédécesseur | Alexandre Chèvremont | 
| Successeur | François Lenormand | 
| – (4 ans) | |
| Prédécesseur | Paul Pointel | 
| Successeur | Alexandre Chèvremont | 
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Saint-Brieuc | 
| Date de décès | (à 45 ans) | 
| Lieu de décès | Menton | 
| Résidence | Château de Bienassis | 
Biographie
    
    Origine familiale
    
François Marie Le Pomellec est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie originaire de Bretagne, portant « d'or au léopard tenant de sa patte dextre une croix grecque, nimbée au naturel ou de gueules »[1], issue de Jacques Le Pomellec (mort en 1647), armateur sur l'île de Bréhat (Côtes-d'Armor), dont descendent :
- Arthur Le Pomellec (1674-1723), armateur, périt en mer sur la côte d'Audierne le  
- Jacques Le Pomellec (1715-1781), était armateur et corsaire
- Jacques Le Pomellec (1755-1821), était armateur et négociant
- François Le Pomellec (1793-1853), était armateur, négociant, président du Tribunal de commerce et maire de Saint-Brieuc, membre du conseil général des Côtes-du-Nord et président de la Société d'agriculture de Saint-Brieuc. Gendre du général Jean André Valletaux et père de François-Marie[2].
 
 
- Jacques Le Pomellec (1755-1821), était armateur et négociant
 
- Jacques Le Pomellec (1715-1781), était armateur et corsaire
François-Marie Le Pomellec épouse Louise-Marie Gautreau, nièce de Charles Émile La Chambre. Veuve, elle se remariera à Pierre Marquès di Braga.
Carrière
    
Francis Le Pomellec est élevé au petit séminaire de Saint-Méen et au collège Saint-Vincent.
Avocat, puis armateur, il refuse sous l'Empire, en 1863, la candidature officielle qui lui est offerte par le préfet des Côtes-du-Nord, et devient, l'année suivante, vice-président de la Chambre de commerce de Saint-Malo.
Le , candidat indépendant à la députation, il échoue, avec 11455 voix contre 14380, au candidat officiel Charles Pierre Rouxin.
Maire de Saint-Servan de 1870 à 1874 et de 1876 à 1877, membre du Conseil général d'Ille-et-Vilaine pour le canton de Saint-Malo-Sud de 1871 à 1877, il échoue une nouvelle fois aux élections législatives de 1871.
Le , il est élu député de la 2e circonscription de Saint-Malo. Dans sa profession de foi, il se déclare partisan de la Constitution votée le , et se prononce pour l'attribution aux conseils municipaux du droit d'élire leurs maires, pour l'obligation de l'instruction primaire, etc. Le Pommelec prend place au centre gauche, présente un amendement à la loi municipale tendant à l'ajournement de la discussion () et s'associe aux premiers votes de son groupe ; il meurt au cours de la législature, trois mois avant les événements du .
Références
    
- Henri de La Messelière, Filiations Bretonnes, Prudhomme, Saint-Brieuc, 1922, T.IV. p.411-413
- "François Le Pomellec, négociant, armateur ...", in: Le Nécrologe universel du XIXe siècle: Revue générale, biographique et nécrologique, 1854
Sources
    
- « François-Marie Le Pomellec », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Daniel de La Motte-Rouge, J. P. Le Gal La Salle, Vieilles demeures et vieilles gens: châtellenie de Lamballe, d'après des illustrations anciennes et des documents inédits, 1977
Article connexe
    
    
Liens externes
    
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