François-Étienne Captier
Biographie
    
François Captier naît le à Baugy (Saône-et-Loire) d'un père tailleur de pierre. Il étudie la peinture et la sculpture à Mâcon. En 1864, il est admis à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris[1] où il est l'élève de Jean-Marie Bonnassieux et d'Auguste Dumont[2].
Membre cofondateur de la Société des artistes français, il réalise une centaine de sculptures et participe à 17 expositions du Salon des artistes français de 1869 à 1889[1].
Malade, il se suicide en se jetant dans la Seine le [3],[4]. Il habitait alors 7, cité Falguière à Paris. Il est enterré le au cimetière Saint-Brice de Mâcon[2].
Œuvres
    
- La Désespérance, 1897, statue en marbre, 156 × 103 × 87 cm, Paris, musée d'Orsay[5].
 - Muscius Scœvola, 1869, Marcigny, musée de la Tour du Moulin[2].
 - Faune, 1869, Orléans, musée des Beaux-Arts[2].
 - Hébé, 1873, Rennes, musée des Beaux-Arts[2].
 - Vénus Anadyomène, 1876, Mâcon, musée des Ursulines[2].
 - L’Égalitaire, 1886, Paris, parc des Buttes-Chaumont[2].
 - Timon le Misanthrope, 1890, bronze, envoyé à la fonte sous le régime de Vichy, Mâcon, musée des Ursulines[2],[6].
 - Esclave et Furie vengeresse, 1893, localisation inconnue[2],[7].
 - (attribution à vérifier) Monument à l'abbé Ducrost, 1889, buste et bas-relief en pierre, Solutré, cimetière communal[2],[8].
 
Récompenses et distinctions
    
- Médaille au Salon de 1869.
 - médaille de deuxième classe au Salon de 1872.
 - médaille d'argent à l'Exposition universelle de Paris de 1889.
 - médaille d'or à l'Exposition universelle de 1900.
 - chevalier de la Légion d'honneur en 1889[9].
 
Notes et références
    
- Jeannet.
 - Ducroux.
 - Acte de décès à Paris 4e, n° 1483, vue 29/31.
 - « Le suicide du sculpteur Captier. Le cadavre retrouvé », Le Rappel, , p. 1 lire en ligne sur Gallica
 - musee-orsay.fr.
 - « Timon le Misanthrope – Mâcon – (fondu) », notice sur e-monumen.net.
 - C.E. Curinier, « Captier, François-Étienne », in Dictionnaire national des contemporains, Paris, Office général d'édition, 1914-1918, p.68 (en ligne).
 - « Monument à l'abbé Ducrost », notice sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr. Le Fonds Debuisson mentionne que cette œuvre est signée par un sculpteur nommé L. Doudeau.
 - Lami.
 
Annexes
    
    Bibliographie
    
- Jean-Michel Jeannet, « François-Etienne Captier », Le Journal de Saône-et-Loire, .
 - Jean-Michel Jeannet, « François-Etienne Captier. Un sculpteur oublié », Études mâconnaises, n° 26, novembre 2018.
 - Marcel Perrot, « François-Etienne Captier, un sculpteur injustement oublié », Mémoire Brionnaise, nos 6-7, .
 - Edgard Ducroux, Marcigny et ses vieux souvenirs, Les Éditions du Bastion, .
 - Anne Pingeot, Antoinette Lenormand-Romain, Laure de Margerie, Musée d'Orsay. Catalogue sommaire illustré des sculptures, Réunion des musées nationaux, Paris, 1986.
 - Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l’École française au dix-neuvième siècle, t. 1, Les Éditions du Bastion, (lire en ligne), p. 248-250.
 
Liens externes
    
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