Fei Xiaotong

L'itinéraire du sociologue chinois Fei Xiaotong 费孝通 ( - ) révèle les traits significatifs des développements d'un savoir d'abord largement importé, puis annexé à une idéologie d'État.

À la fin des années 1920, il étudie à l'Université de Suzhou, puis de Qinghua. Sa mère convertie au christianisme l'a familiarisé à d'autres valeurs que le confucianisme de son père, et cette imprégnation culturelle a dû le préparer à apprendre la sociologie à travers les textes de l'École de Chicago. En 1935, il part pour la London School of Economics après avoir fait un terrain dans un village rural chinois. Il compte y étudier avec Bronislaw Malinowski, mais c'est avec Raymond Firth qu'il fera sa thèse. Rentré en Chine, il fera très vite les frais de la condamnation de la « science bourgeoise » par le parti communiste en 1952. Interdit d'enseignement, d'abord, puis « rééduqué », il resurgit à la fin des années 1970, et se voit confier la restauration de la section de sociologie de l'Académie des sciences de Pékin[1].

Depuis lors, on assiste au « renouveau » des sciences sociales en Chine. Notamment à l'Université de Qinghua, dont le département de sociologie a ouvert à nouveau en 2000. Un article d'Aurore Merle, publié début 2004, retrace en détail quelques-uns des développements récents des sciences sociales en Chine. À partir des travaux de Sun Liping, notamment, elle donne une idée des préoccupations contemporaines des sociologues chinois.

prix et distinctions

Voir aussi

Bibliographie

  • Li Shengming, Fei Xiaotong : l'homme qui voulait comprendre la Chine, Paris, Nuvis, , 645 p. (ISBN 978-2-36367-304-6, SUDOC 273431137).

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Référence

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