Eugène Piffaretti

Eugène Piffaretti, né le à La Villette et mort le à Paris 17e, est un organiste, professeur de musique et chef de chant français.

Biographie

Originaire de l’Artois[1], Piffaretti étudie la composition avec Ernest Guiraud, en compagnie de Mel Bonis et Gabriel Pierné[2].

En 1876, il obtient un deuxième accessit en harmonie et accompagnement, dans la classe d’Émile Durand[3]. En 1877, il obtient le deuxième prix un d’harmonie et accompagnement, dans la classe des hommes[4]. En 1878, il obtient le Premier prix un d’harmonie et accompagnement, dans la classe des hommes[5].

Il est chef de chant à l'Opéra-Comique à partir de 1885[6]. Il est aussi professeur de solfège de la classe de chant du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris[7].

Il était également organiste du grand orgue de l’église Saint-Roch[8].

Il permet notamment la création de l'opéra Le Rêve d'Alfred Bruneau[9],[10].

Hommages

Références

  1. « Nécrologie », Le Gaulois, Paris, no 13517, , bpt6k536313s/f2 (ISSN 1160-8404, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  2. Jardin 2020, p. 141.
  3. Édouard Noël et Edmond Stoullig (préf. Edmond Got), « Conservatoire de musique et de déclamation : Concours à huis clos », Les Annales du théâtre et de la musique, Paris, vol. 3, , p. 525 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  4. Édouard Noël et Edmond Stoullig (préf. Émile Zola), « Conservatoire de musique et de déclamation : Concours à huis clos », Les Annales du théâtre et de la musique, Paris, Georges Charpentier, vol. 4, , p. 599 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  5. Édouard Noël et Edmond Stoullig (préf. Henri de Lapommeraye), « Conservatoire de musique et de déclamation : Concours à huis clos », Les Annales du théâtre et de la musique, Paris, Georges Charpentier, vol. 5, , p. 594 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  6. « Direction Opera-Comique », sur www.artlyriquefr.fr (consulté le ).
  7. « Nécrologie », Le Temps, , p. 3 (ISSN 2420-2789, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  8. « Chronique », Polybiblion : revue bibliographique universelle (d) Voir avec Reasonator, Paris, vol. 13, (lire en ligne, consulté le ).
  9. Olivier Sauvage, « Émile Zola librettiste : le naturalisme à l’opéra face au wagnérisme. Quelques éléments de comparaison », Litter@ Incognita, Toulouse, Université Toulouse Jean Jaurès, no 1 « Commencements », (lire en ligne, consulté le ).
  10. Sylvie Douche, Jean-Christophe Branger, éds., Alfred Bruneau et Gustave Charpentier : « une amitié indestructible et tendre » : correspondances inédites, Paris, Université de Paris-Sorbonne, , 120 p., 21 cm (ISBN 978-2-84591-107-9, OCLC 190865436, lire en ligne).
  11. Auguste Bazille (ill. Antoine Barbizet (d) Voir avec Reasonator), Marche turque : pour piano, Paris, H. Tellier, , 7 p., couv. ill. ; 35 cm (OCLC 921561561, lire en ligne sur Gallica).

Sources

  • Étienne Jardin (d) Voir avec Reasonator, Mel Bonis (1858-1937) : parcours d'une compositrice de la Belle Époque, Arles, Actes Sud, , 473 p., 24 cm (ISBN 978-2-330-13313-9 et 2-330-13313-8, OCLC 1153996478, lire en ligne).

Liens externes

  • icône décorative Portail de la musique classique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.