Epsilon Coronae Australis

Epsilon Coronae Australis (ε Coronae Australis / ε CrA) est une binaire à éclipses de cinquième magnitude de la constellation de la Couronne australe. C'est l'étoile variable de type W Ursae Majoris la plus brillante du ciel nocturne. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, le système est situé à environ  103 a.l. ( 31,6 pc) de la Terre[2]. Il s'en éloigne à une vitesse radiale héliocentrique de +58 km/s[6].

Propriétés

Epsilon Coronae Australis est une binaire à éclipses de type W Ursae Majoris, ce qui indique que les deux étoiles sont quasiment en contact. Sa magnitude apparente varie entre 4,74 et 5,00 selon une période de 14,19 heures[3]. Sa composante primaire est une étoile jaune-blanc de la séquence principale de type spectral F4V Fe-0,8[4] et d'une température de surface de 6 481 K[10]. Yildiz (2014) a estimé que l'âge du système est de 2,83 ± 0,28 milliards d'années en se basant sur l'étude de ses propriétés et en estimant son taux de transfert de masse. Il a déterminé que les masses actuelles des deux étoiles sont de 1,72 ± 0,04 et de 0,22 ± 0,02 masses solaires, respectivement, ayant évolué à partir de leurs masses d'origine de 1,06 ± 0,03 et de 2,18 ± 0,06 masses solaires[9].

Notes et références

Notes

  1. Les rayons sont donnés comme un rapport par rapport au demi-grand axe, le demi-grand axe étant de 3.795 R.

Références

  1. (en) « MAST: Barbara A. Mikulski Archive for Space Telescopes », Space Telescope Science Institute (consulté le )
  2. (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  3. « VSX : Detail for eps CrA », sur The International Variable Star Index, AAVSO (consulté le )
  4. (en) R. O. Gray et al., « Contributions to the Nearby Stars (NStars) Project: spectroscopy of stars earlier than M0 within 40 pc-The Southern Sample », The Astronomical Journal, vol. 132, no 1, , p. 161–170 (DOI 10.1086/504637, Bibcode 2006AJ....132..161G, arXiv astro-ph/0603770)
  5. (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD, (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  6. (en) S. Bilir et al., « Kinematics of W Ursae Majoris type binaries and evidence of the two types of formation », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 357, no 2, , p. 497–517 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2005.08609.x, Bibcode 2005MNRAS.357..497B, arXiv astro-ph/0411291, S2CID 16274339)
  7. (en) * eps CrA -- Eclipsing Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) Z. Eker et al., « New absolute magnitude calibrations for W Ursa Majoris type binaries », Astronomische Nachrichten, vol. 330, no 1, , p. 68–77 (DOI 10.1002/asna.200811041, Bibcode 2009AN....330...68E, arXiv 0807.4989)
  9. (en) M. Yildiz, « Origin of W UMa-type contact binaries - age and orbital evolution », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 437, no 1, , p. 185–94 (DOI 10.1093/mnras/stt1874, Bibcode 2014MNRAS.437..185Y, arXiv 1310.5526)
  10. (en) R. E. Wilson et H. Raichur, « Distance and temperature from absolute light curves of three eclipsing binaries », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 415, no 1, , p. 596–604 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2011.18741.x, Bibcode 2011MNRAS.415..596W)
  11. (en) C. Schröder, Ansgar Reiners et Jürgen H. M. M. Schmitt, « Ca II HK emission in rapidly rotating stars. Evidence for an onset of the solar-type dynamo », Astronomy & Astrophysics, vol. 493, no 3, , p. 1099–1107 (DOI 10.1051/0004-6361:200810377, Bibcode 2009A&A...493.1099S, lire en ligne)

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