Emmanuelle de Boysson

Emmanuelle de Boysson, née Emmanuelle Monnier en 1955 à Paris, est une romancière, critique littéraire et essayiste française.

Biographie

Origines et formation

Fille de Gilbert Monnier et de Michelle Izard[1], sœur de la chorégraphe Mathilde Monnier, elle est la petite-fille de l'avocat Georges Izard de l'Académie française et de Catherine Daniélou, la petite-nièce du cardinal Jean Daniélou[2] et de l'hindouïste Alain Daniélou[3], la nièce du producteur de télévision Christophe Izard. Elle est la cousine de la photographe Valentine Monnier.

Elle passe son enfance au Maroc, à Mohammédia, son adolescence à Mulhouse. Après une terminale et une hypokhâgne à Sainte-Marie de Neuilly, collège fondé par son arrière grand-mère, Madeleine Daniélou, elle suit les cours de l'École d'affaires publiques de l'Institut d'études politiques de Paris (IEP) et obtient une licence de lettres modernes à Nanterre[4].

De son mariage avec Hervé de Boysson, elle a trois enfants : Sophie , Nicolas et Olivier[5].

Carrière professionnelle

Emmanuelle de Boysson suit des cours de théâtre chez Véra Greg et à l'Actors Studio, joue dans Courteline en liberté au Tintamare, dans une pièce d'Alfred Sauvy.[réf. nécessaire]

Parallèlement et pendant quinze ans, elle est formatrice en relations humaines en free lance au sein de l'association Retravailler d’Évelyne Sullerot[6] auprès de demandeurs d'emploi, de cadres et à l'Aérospatiale des Mureaux.

En , elle adapte pour le théâtre Le Rouge et le Noir de Stendhal. La pièce est jouée au Lucernaire, mise en scène par Virgil Tănase[7]. Elle y interprète le rôle de madame de Rénal aux côtés de Julie Debazac[8].

Elle est ensuite journaliste à partir de 2000 : à L'Express, VSD, Paris Match, Marie Claire (durant douze ans), Service littéraire, BSC news, Le salon littéraire et Fémi9.

Depuis 2014, elle est chroniqueuse à Version Fémina à Service littéraire[7] et à Putsch magazine.

Membre de jurys

Emmanuelle de Boysson est cofondatrice du prix de la Closerie des Lilas dont elle préside le jury pendant dix ans. Elle a été membre du comité de sélection du festival des créations télévisuelles de Luchon[9]. Elle est membre du jury du prix Geneviève-Moll de la biographie[10], du jury du prix littéraire Evok, du jury du prix littéraire Simone-Veil, et du prix des Écrivains combattants.

Œuvres

Trilogie familiale

Biographie

Essais et romans

Après plusieurs essais, Emmanuelle de Boysson se consacre à l'écriture de romans où elle explore les méandres de la psychologie des femmes, leurs obsessions, leurs secrets, leur quête de liberté.

Peinture de mœurs contemporaines

Romans historiques

Essais littéraires
  • Stendhal se démasque, Duetto, éd. Nouvelles Lectures, 2016.
  • Balzac amoureux, éd. Rabelais, mai 2016.

Romans autobiographiques

Romans sur des femmes inspirantes
  • Je ne vis que pour toi, Éditions Calmann-Levy, octobre 2020[23].
  • June, Éditions Calmann-Levy, septembre 2022[24],[25]

Distinctions

Notes et références

Notes

    Références
    1. « Emmanuelle de Boysson », sur L'Alsace, (consulté le )
    2. Pierre Vavasseur, « «Que tout soit à la joie» : Jean Daniélou et ses vertus plus ou moins cardinales », sur le Parisien, (consulté le )
    3. Evelyne MONTIGNY, « « Madeleine a influencé toute sa descendance ». Emmanuelle de Boysson, petite-nièce du cardinal Daniélou », La Croix, (consulté le )
    4. « Portrait en Lettres Capitales : Emmanuelle de Boysson », sur Lettres Capitales, (consulté le )
    5. Who's Who in France, édition 2020, p. 366.
    6. « Historique et identité », sur le site de l'association « Retravailler » (consulté le ).
    7. « Emmanuelle de Boysson », sur le site de Service littéraire, le mensuel de l'actualité romanesque (consulté le ).
    8. « Julie Debazac - Fiche artiste », sur la plateforme des agences artistiques (consulté le ).
    9. « Jury & Comité de sélection », sur le site du festival des créations télévisuelles de Luchon (consulté le ).
    10. « Le jury a délibéré », sur le site du quotidien Paris Normandie, (consulté le ).
    11. « Le D.O.P.: «Les Grandes Bourgeoises», d’Emmanuelle de Boysson », sur Marie Claire, (consulté le )
    12. Anne Berthod, « Les nouvelles Marie-Chantal », sur L'Express, (consulté le )
    13. Caroline Michel, « Le bonheur en prime d'Emmanuelle de Boysson : rencontre avec l'auteur », sur Aufeminin, (consulté le )
    14. Marine de Tilly, « Emmanuelle de Boysson joue (bien) la comédie du bonheur », sur Le Point, (consulté le )
    15. Irène Frain, « Emmanuelle de Boysson. Un tourbillon précieux », sur Paris Match, (consulté le )
    16. Delphine Hervieu, « Emmanuelle de Boysson sur son dernier roman "Oublier Marquise" », sur Le HuffPost, (consulté le )
    17. Marie-Christine Imbault, « Le prix Simone Veil couronne deux romancières », sur Livres hebdo,
    18. Philippe Vallet, « Le livre du jour. Emmanuelle de Boysson refait vivre "Les Années Solex" », sur France info, (consulté le )
    19. Catherine Laborde, « Catherine Laborde - "Les années Solex" », sur Le Point, (consulté le )
    20. Franz-Olivier Giesbert, « FOG : sur le Solex de Boysson », sur Le Point, (consulté le )
    21. Gilles Martin-Chauffier, « "Que tout soit à la joie" : la fesse en latin », sur Paris Match, (consulté le )
    22. « Littérature : Emmanuelle de Boysson sort un nouveau roman », sur Le Réveil Normand, (consulté le )
    23. Ouest-France, « Locronan. Emmanuelle de Boysson au cœur des années 1920 », sur Ouest-France, (consulté le )
    24. Olivier Miquel, « Avec June, Emmanuelle de Boysson rend justice à une femme «libre» », sur Causeur, (consulté le )
    25. CmG Journaliste, « June d'Emmanuelle de Boysson », sur Color My Geneva, (consulté le )
    26. « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres – été 2022 », sur le site du ministère de la Culture, (consulté le ).

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    • icône décorative Portail de la littérature française
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.