Emelda Okiro

Emelda Aluoch Okiro (née en 1977) est une chercheuse kényane en santé publique qui dirige l'unité de santé de la population du Kenya Medical Research Institute (en) - programme Wellcome Trust au Kenya. Elle cherche à comprendre les déterminants des transitions de santé et à évaluer l'accès à l'information sur la santé. Elle est membre de l'Académie africaine des sciences.

Enfance et éducation

Okiro est née au Kenya, parmi neuf frères et sœurs[1]. Elle est allée à l'école à Nairobi et à Kitale[1]. Elle est étudiante de premier cycle à l'université Egerton (en), où elle se spécialise en biochimie et en chimie[1]. Elle termine sa recherche doctorale entre l'Open University et l'université de Warwick, étudiant le virus respiratoire syncytial (RSV) et comment il se transmet dans le ménage et la communauté[2]. Elle recueille des données à Kilifi, où près de vingt mille nourrissons sont hospitalisés chaque année pour une pneumonie induite par le VRS[1]. Elle montre que des échantillons de salive peuvent être utilisés pour diagnostiquer le VRS, ce qui éviterait le besoin d'échantillons de sang[1]. Après avoir obtenu son doctorat, elle déménage à l'université de Nairobi, où elle travaille sur le paludisme. Elle étudie comment le plasmodium falciparum varie dans des sites avec différentes endémicités paludéennes[3]. Elle rejoint l'Institut de métrologie et d'évaluation de la santé de l'université de Washington, où elle travaille sur le projet Access, Bottlenecks, Costs and Equity (ABCE)[4].

Recherche et carrière

Okiro travaille comme agente de programme à la Fondation Bill-et-Melinda-Gates, où elle est basée dans l'équipe de santé mondiale. Elle étudie l'impact des programmes de lutte contre le paludisme et antirétroviraux[5] et elle est responsable de la mise en place et de la coordination du Malaria Modeling Consortium[3]. Elle quitte la Fondation pour travailler au Philips Research Lab en Afrique.

Okiro est nommée à l'unité de santé de la population du Kenya Medical Research Institute - Wellcome Trust en 2016[6]. Elle étudie l'épidémiologie du paludisme et travaille à renforcer l'utilisation des données de santé dans l'élaboration des politiques[7]. Elle s'intéresse à l'hétérogénéité spatiale de la survie des enfants au Kenya[3]. Elle est élue à l'Académie africaine des sciences en 2020[5].

En 2022, Okiro est l'une des cinq chercheurs africains à recevoir une bourse de recherche senior du Wellcome Trust[8]. Cette année-là, elle est nommée professeure[9].

Publications (sélection)

Vie privée

Okiro est membre du conseil consultatif international de The Lancet [10].

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Emelda Okiro » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « DR EMELDA OKIRO: Pioneer of the saliva test », The East African, (consulté le )
  2. Okiro, Ngama, Bett et Nokes, « The Incidence and Clinical Burden of Respiratory Syncytial Virus Disease Identified through Hospital Outpatient Presentations in Kenyan Children », PLOS ONE, vol. 7, no 12, , e52520 (ISSN 1932-6203, PMID 23300695, PMCID 3530465, DOI 10.1371/journal.pone.0052520, Bibcode 2012PLoSO...752520O)
  3. « Emelda Okiro | LINK malaria », web-archive.lshtm.ac.uk (consulté le )
  4. (en) « Health Service Provision in Kenya: Assessing Facility Capacity, Costs of Care, and Patient Perspecti by Institute for Health Metrics and Evaluation - Issuu », issuu.com (consulté le )
  5. « Emelda Okiro | The AAS », www.aasciences.africa (consulté le )
  6. (en) « Emelda Okiro », www.tropicalmedicine.ox.ac.uk (consulté le )
  7. (en) « Dr », tdr.who.int (consulté le )
  8. (en-GB) Admin, « Celebrating Dr. Emelda Okiro », KEMRI, (consulté le )
  9. (en) « Congratulations to our new Associate Professors — Centre for Tropical Medicine and Global Health », www.tropicalmedicine.ox.ac.uk (consulté le )
  10. « International Advisory Board », www.thelancet.com (consulté le )

Liens externes

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