Donjon de Cigogné

Le donjon de Cigogné est une tour carrée, unique vestige d'un château construit sur la commune de Cigogné, dans le département d'Indre-et-Loire. Elle est intégrée depuis le à la liste des monuments historiques en tant qu'édifice inscrit.

Donjon de Cigogné
Image illustrative de l’article Donjon de Cigogné
Le donjon, face ouest.
Type Château-fort
Début construction XIVe siècle
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1962)[1]
Coordonnées 47° 15′ 39″ nord, 0° 55′ 51″ est
Pays Drapeau de la France France
Anciennes provinces de France Touraine
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Commune Cigogné
Géolocalisation sur la carte : France
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Donjon de Cigogné
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
(Voir situation sur carte : Centre-Val de Loire)
Donjon de Cigogné
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
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Donjon de Cigogné

Cette propriété privée ne se visite pas.

Localisation

Le donjon de Cigogné se trouve dans le chef-lieu de la commune, au voisinage immédiat de l'église Notre-Dame de Cigogné, au nord-est de celle-ci.

Historique

Vue générale du donjon

Construit à la fin du XIIIe siècle ou plutôt au début du XIVe siècle, le donjon faisait partie d'un château, il était relié, au sud, à un corps de bâtiment aujourd'hui disparu, il n'en reste plus qu'un pan de mur. Le château constituait un fief laïc dépendant de l'archevêché de Tours[2]. Au XIe siècle, le fief de Cigogné était la propriété de Lisois d'Amboise, compagnon de Foulques Nerra[3].

Jean-Mary Couderc, dans son Dictionnaire des communes de Touraine, note qu'« il est intéressant de noter le face-à-face de la tour, siège d'un fief laïc, relevant de l'archevêché de Tours, et de l'église, dépendant, depuis l'origine, de l'abbaye Saint-Julien de Tours[2]. »

Une fuye de plan circulaire, ruinée, se trouve au nord-est du donjon[1].

Architecture

Détail d'un cul-de-lampe.

Le donjon de Cigogné est une tour de plan carré construite en moellons irréguliers, les quatre angles sont constitués par un chaînage vertical en grand appareil. Il a aujourd'hui perdu son couronnement, on devine, à ses quatre coins, le départ des culs-de-lampe dont les encorbellements supportaient des échauguettes[2].

Une voûte en berceau couvre la salle du rez-de-chaussée, alors que les deux étages supérieurs étaient séparés par un plancher[1]. Une fenêtre à meneau surmontée d'un oculus éclaire la face ouest de la salle du premier étage, à laquelle on accède maintenant par un escalier extérieur en bois plaqué contre la façade sud du donjon, la fenêtre côté est a été murée[3].

Un souterrain (muré) est signalé à proximité de la base du donjon[4].

Pour en savoir plus

Bibliographie

  • Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, C.L.D., , 967 p. (ISBN 2-85443-136-7). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Claude Croubois (dir.), L’indre-et-Loire – La Touraine, des origines à nos jours, Saint-Jean-d’Angely, Bordessoules, coll. « L’histoire par les documents », , 470 p. (ISBN 2-903504-09-1). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 9e éd. (1re éd. 1930), 733 p. (ISBN 978-2-85554-017-7 et 2-85554-017-8). Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Notice no PA00097696, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Couderc, p. 323.
  3. Ranjard, p. 314.
  4. « Présentation du plan local d'urbanisme (PLU) : Cavités souterraines », sur le site de la commune de Cigogné, p. 106-107.
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