Don Murray (acteur)

Don Murray est un acteur, scénariste, réalisateur et producteur américain né le à Hollywood (Californie) et mort le à Goleta (Californie).

Biographie

Jeunesse et études

Donald Patrick Murray naît le à Hollywood en Californie. Son père, Dennis Aloisius Murray, est chorégraphe et metteur en scène, sa mère, Ethel Cook, ancienne danseuse des Ziegfeld Follies[1].

Il étudie à l'East Rockaway High School de East Rockaway (New York), puis entre à l'American Academy of Dramatic Arts. Il décroche son premier rôle au théâtre en 1951 dans La Rose tatouée de Tennessee Williams. Lors de la guerre de Corée, il se déclare objecteur de conscience en tant que membre de la Brethren Church et effectue un service civil en Europe, où il s'occupe d'orphelins et des conséquences de la Seconde Guerre mondiale[2],[3].

Carrière

Don Murray et Marilyn Monroe dans Bus Stop (1956).

Don Murray rentre aux États-Unis en 1954 et est aussitôt engagé dans The Skin of Our Teeth de Thornton Wilder aux côtés de Mary Martin et Helen Hayes. Il est remarqué par le réalisateur Joshua Logan qui lui fait faire ses débuts à l'écran dans l'adaptation cinématographique de la pièce de William Inge, Bus Stop, face à Marilyn Monroe. Son rôle lui vaut des nominations à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle et au British Academy Film Award de la révélation en 1957 et lui ouvre les portes d'Hollywood, où il tourne plusieurs westerns : La Fureur des hommes (1958) d'Henry Hathaway, Duel dans la boue (1959) de Richard Fleischer et Les Hors-la-loi (1960) de James B. Clark.

Parmi ses rôles marquants, on peut citer le mari drogué d'Eva Marie Saint dans Une poignée de neige (1957), un rebelle irlandais lors de la guerre d'indépendance de 1921 dans L'Épopée dans l'ombre (1959) avec James Cagney, et un prêtre jésuite dévoué à la réinsertion d'anciens criminels dans Le Mal de vivre (1961), film dont il est également co-scénariste et co-producteur. Dans Tempête à Washington (1962) d'Otto Preminger, il joue un sénateur victime de chantage en raison de son passé homosexuel, face à Henry Fonda et Charles Laughton.

À partir de la fin des années 1960, c'est à la télévision qu'il obtient ses meilleurs rôles dans des séries telles que Les Bannis (1968-69) avec Otis Young, Côte Ouest (1979-81) ou encore Brand New Life (en) (1989-90). Au cinéma, il apparaît dans Un amour infini de Franco Zeffirelli avec Brooke Shields et Peggy Sue s'est mariée (1986) de Francis Ford Coppola avec Kathleen Turner. Il joue, co-scénarise et co-produit également Childish Things (en) (1969) et réalise son premier film, La Croix et le Poignard (1970). Deux autres suivront : Elvis Is Alive (2001) et Breathe! (2008)

Après une pause d'une quinzaine d'années à la fin des années 2000, il fait une apparition remarquée, à 88 ans, dans Twin Peaks: The Return (2017) puis joue un dernier rôle dans Promise (2021) de Joe Cornet.

Mort

Don Murray meurt le à l’âge de 94 ans, à son domicile de Goleta, dans le comté de Santa Barbara (Californie)[1],[4].

Vie privée

Don Murray épouse en 1956 Hope Lange, sa partenaire de Bus Stop. Le couple a deux enfants, Christopher et Patricia, avant de divorcer en 1961. En 1962, il se remarie avec Elizabeth Johnson avec laquelle il a trois enfants, Colleen, Sean et Michael[1].

Théâtre

Filmographie

Cinéma

Téléfilms
Séries télévisées

En tant que réalisateur

Distinctions

Récompenses

Nominations

  • Daytime Emmy Awards 1994 : Meilleur interprète d'une émission spéciale pour enfants pour ABC Afterschool Specials

Notes et références

  1. (en-US) Robert D. McFadden, « Don Murray, a Star in Films That Took on Social Issues, Dies at 94 », sur The New York Times, (ISSN 0362-4331, consulté le ).
  2. (en) « Alternatives, Narrated by Don Murray », sur afsc.org, (consulté le ).
  3. (en) Barry Monush, Screen World Presents the Encyclopedia of Hollywood Film Actors, New York, Applause Theatre and Cinema Books, (ISBN 9781557835512, lire en ligne), p. 535.
  4. (en) Robert D. McFadden, « Don Murray, a Star in Films That Took on Social Issues, Dies at 94 », sur The Seattle Times, (consulté le ) (version libre de l'article du New York Times).

Liens externes

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