Didier Aaron

Didier Aaron, né le 27 avril 1923 à Paris et mort dans la même ville le 3 janvier 2009[1], est un résistant, antiquaire et galeriste français.

Biographie

Fils d'un banquier et d'une antiquaire proche de Marie Laurencin et d'Henri Bergson, Didier Aaron fréquente le lycée Janson-de-Sailly à Paris et est par la suite licencié en droit, en histoire de l'art et ès lettres[2]^,[3].

Il crée son entreprise au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Didier Aaron et C^ie, et s'établit rue du Faubourg-Saint-Honoré. Spécialiste du mobilier français du XVIII^e siècle, il s'associe à des décorateurs, dont Jacques Grange, et développe sa société en créant des succursales à Londres, New-York et Los Angeles[4] et en investissant en Asie[5]. Professionnel reconnu, il est expert près les Douanes françaises, membre du Comité Colbert, du groupe Antiquaires à Paris et du Syndicat national des antiquaires[2]. Il a également présidé l'association des Amis du musée Nissim-de-Camondo[5].

En 1991, il laisse son entreprise à son fils, Hervé Aaron, qui devient ensuite le président du Syndicat national des antiquaires[4].

Relevé des fichiers de l'Insee
Notice biographique, Who's Who in France, 2008.
AFP, « Décès de l'antiquaire Didier Aaron », Le Figaro,‎ 8 janvier 2009 (lire en ligne, consulté le 14 août 2020).
Didier Rykner, « Disparition de Didier Aaron – La Tribune de l'Art », sur La Tribune de l'Art, 14 août 2020 (consulté le 14 août 2020).
« LeJournaldesArts.fr - 1er site quotidien sur l'actualité du monde de l'art et son marché », sur Le Journal Des Arts (consulté le 8 octobre 2023).
Décret du 14 avril 1995 portant promotion et nomination (lire en ligne)

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