Copelatus convexus

Escheria convexa, Hydrobius convexa

Copelatus convexus est une espèce fossile d'insectes coléoptères aquatiques de la sous-famille des Copelatinae (famille des Dytiscidae).

Classification

L'espèce Copelatus convexus est décrite en 1891 par le paléontologue allemand Bruno Förster (1852-1924) sous le protonyme Escheria convexa[1],[2].

Renommage

En 1937 le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981) renomme Escheria convexa en Hydrobius convexus ou Hydrobius convexa selon TPDB[3],[2].

En 2011 le paléontologue tchèque Martin Fikáček (d) et son équipe renomment Escheria convexa en Copelatus convexus[4],[2]. Ils indiquent que l'holotype de Brunstatt est perdu, et proposent que les spécimens de Kleinkembs deviennent le néotype[note 1].

Fossiles

Selon Paleobiology Database en 2023, un seul fossile, l'holotype, est référencé, venant de Brunnstatt, du Rupélien ou Oligocène inférieur de France, décrit en par Bruno Förster.

Étymologie

L'épithète spécifique convexus signifie en latin « convexe » ou « bombé ».

Description

Hydrobius convexus Förster 1937 N. Théobald éch. R91 x4 p. 168 pl. XII Coléoptères du Sannoisien de Kleinkembs.
Hydrobius convexus Förster 1937 N. Théobald éch. R91 x4 p. 168 pl. XII Coléoptères du Sannoisien de Kleinkembs.

Caractères

Diagnose de Nicolas Théobald en 1937[3],[note 2] :

« Espèce décrite par Förster des marnes en plaquettes de Brunstatt. L'auteur l'attribue au g. Escheria Heer. Ce g. fossile a été établi par O. Heer pour désigner des Hydrophilidae d'Oeningen à position systématique douteuse.

En réalité les formes citées par Förster se distinguent déjà de Escheria ovalis Heer en ce sens qu'elles ont une taille double, ce qui n'entraine pas, il est vrai, la nullité de la détermination. Mais la conformation de l'abdomen n'est pas la même. Dans l'ornementation des élytres aussi, il y a une différence, dans Escheria ovalis, Heer cite huit stries, dans Hydobius convexus, dix sont visibles, surtout dans la partie inférieure. C'est là un caractère du genre Hydrobius dans lequel il convient, à notre avis, de ranger cette espèce. La forme du corselet a la même conformation dans Hydrobius et dans l'insecte de Brunnstatt.

Un échantillon et sa contre-empreinte de Kleinkembs (R91+74) de la collection Mieg du Muséum de Bâle. »[3].

Dimensions

La longueur totale de l'insecte est de 6,3-6,5 mm[5].

Biologie

« Copelatus est actuellement pantropical dans sa distribution et contient plus de 400 espèces décrites (Nilsson 2001) »[6].

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [2011] (en) Martin Fikáček, Jiří Hájek et Heiko Schmied, « On the identity of the fossil aquatic beetles from the Tertiary localities in the southern part of the Upper Rhine Graben (Coleoptera, Hydrophilidae, Dytiscidae) », ZooKeys, vol. 78, , p. 15-25 (DOI 10.3897/zookeys.78.800, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Y.S. Megna et J.H. Epler, 2012, « A review of Copelatus from Cuba, with the description of two new species (Coleoptera: Dytiscidae: Copelatinae) », Acta Entomologica Musei Nationalis Pragae, vol. 52, n. 2, p. 383–410 (lire en ligne).

Publication originale

  • [1891] (de) Bruno Förster, « Die Insekten der "Plattigen Steinmergels" von Brunstatt », Abhandlungen zur Geologischen Specialkarte von Elsass-Lothringen, vol. 3, no 1, , p. 335-593 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. En 2023, TPDB ou Paleobiology Database ne reflète pas ces nouvelles informations, et n'affiche que l'holotype… à suivre.
  2. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références

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