Col du Télégraphe
Le col du Télégraphe à 1 566 mètres d'altitude se situe dans le massif des Cerces. Le fort du Télégraphe à proximité du col profitait pleinement de sa position stratégique au-dessus de la vallée de la Maurienne.
| Col du Télégraphe | ||||
|   Le col du Télégraphe. | ||||
| Altitude | 1 566 m[1] | |||
|---|---|---|---|---|
| Massif | Massif des Cerces (Alpes) | |||
| Coordonnées | 45° 12′ 09″ nord, 6° 26′ 43″ est[1] | |||
| Pays |  France | |||
| Vallée | Vallée de la Valloirette (ouest) | Maurienne (est) | ||
| Ascension depuis | Valloire | Saint-Michel-de-Maurienne | ||
| Déclivité moy. | 3,4 % | 7,0 % | ||
| Déclivité max. | 5,5 % | 8,9 % | ||
| Kilométrage | 4,8 km | 12,1 km | ||
| Accès | D902 | D902 | ||
| Fermeture hivernale | aucune | |||
|   | ||||
| Géolocalisation sur la carte : France 
 Géolocalisation sur la carte : Savoie (département) 
 | ||||
Il relie Saint-Michel-de-Maurienne au nord et Valloire au sud et constitue une rampe d'accès au col du Galibier par sa face nord.
Toponymie
    
Le col est appelé ainsi en raison d’une tour du télégraphe de Chappe, à bras articulés, construite en 1807 au bord de la falaise.
Cyclisme
    
    Tour de France
    
Le col du Télégraphe a été classé au total à 30 reprises pour le maillot à pois du Tour de France, dont 21 depuis 1947. Cependant, il a été franchi plus souvent, mais l'ascension par Valloire ne représente pas une difficulté majeure. Son passage en 1996 a été neutralisé en raison de la neige[2]. Voici les coureurs qui ont franchi les premiers le col[3] :
- 1911 : Émile Georget  France France
- 1912 : Eugène Christophe  France France
- 1924 : Bartolomeo Aimo  Italie Italie
- 1933 : Vicente Trueba  Espagne Espagne
- 1934 : Federico Ezquerra  Espagne Espagne
- 1935 : Francesco Camusso  Italie Italie
- 1936 : Romain Maes .svg.png.webp) Belgique Belgique
- 1937 : Pierre Gallien  France France
- 1947 : Fermo Camellini  France France
- 1952 : Jean Le Guilly  France France
- 1955 : Charly Gaul  Luxembourg Luxembourg
- 1957 : Gastone Nencini  Italie Italie
- 1964 : Federico Bahamontes  Espagne Espagne
- 1966 : Julio Jiménez  Espagne Espagne
- 1967 : Julio Jiménez  Espagne Espagne
- 1969 : Joaquim Galera  Espagne Espagne
- 1972 : Pietro Campagnari  Italie Italie
- 1973 : José Manuel Fuente  Espagne Espagne
- 1974 : Herman Van Springel .svg.png.webp) Belgique Belgique
- 1979 : Giovanni Battaglin  Italie Italie
- 1993 : Thierry Claveyrolat  France France
- 1996 : neutralisé
- 1998 : Rodolfo Massi  Italie Italie
- 1999 : José Luis Arrieta  Espagne Espagne
- 2003 : Pierrick Fédrigo  France France
- 2005 : Santiago Botero  Colombie Colombie
- 2007 : Mikel Astarloza  Espagne Espagne
- 2011 : Gorka Izagirre  Espagne Espagne
- 2017 : Primož Roglič  Slovénie Slovénie
- 2022 : Pierre Latour  France France
Autres courses
    
En 2007, le critérium du Dauphiné libéré avait franchi le col du Télégraphe pour arriver en descente à Valloire. Maxim Iglinskiy avait franchi le col en tête pour remporter l'étape tandis que Christophe Moreau avait endossé le maillot jaune.
En 2013, le Tour d'Italie le franchit en direction de Valloire. C'est le coureur Italien Giovanni Visconti qui est passé en premier sous la banderole indiquant le grand prix de la montagne de deuxième catégorie. Lors de l'étape suivante, le peloton a effectué son ascension dans l'autre sens mais, tout comme pour le Tour de France, il n'était pas répertorié en tant que difficulté pour le classement du meilleur grimpeur.
Profil de l'ascension
    
Grimpé par le versant nord, le col du Télégraphe constitue bien souvent le prélude à l'ascension du col du Galibier. Depuis Saint-Michel de Maurienne (715 m)[4], il présente un profil de 12,1 km à 7 %[5] plutôt régulier dans l'ensemble. Dès le départ, la vue sur le fort du Télégraphe plus haut donne la direction du col. Les premiers kilomètres de l'ascension s'effectuent en montant vers de petits villages et hameaux (Saint-Martin-d'Arc, les Petites Seignières...) qui permettent de dominer rapidement Saint-Michel-de-Maurienne, notamment grâce à pourcentages avoisinant les 8 et 8,5 %[5]. Après cela, la route circule en forêt avec une multitude de lacets. Après 9,05 km de montée se situe la jonction (1 358 m) avec la route D215a menant à Valmeinier[6]. À 100 m en contrebas du col du Télégraphe, on peut apprécier le panorama sur Saint-Michel-de-Maurienne, l’autoroute A43 et les petits villages plus élevés. La circulation automobile est assez importante du fait que cette route mène à la station de Valloire.
 Vue sur la vallée de la Maurienne et l’autoroute A43 à proximité du col du Télégraphe, sur la fin du versant nord. Vue sur la vallée de la Maurienne et l’autoroute A43 à proximité du col du Télégraphe, sur la fin du versant nord.
 Col du Télégraphe. Col du Télégraphe.
Sur le versant sud, l'ascension est moins difficile et moins longue depuis Valloire avec 4,7 km à 3,45 % depuis le rond-point de la rue des Grandes Alpes[7] (1 403 m)[8]. Après deux kilomètres avec des pourcentages proches de 5 et 6 % jusqu'à un hameau nommé « Le Col », la pente décline pour devenir très roulante sur la fin du col[9].
Annexes
    
    Article connexe
    
Liens externes
    
Notes et références
    
- « Col du Télégraphe » sur Géoportail.
- (fr) Le dico du Tour - Le col du Télégraphe dans le Tour de France depuis 1947
- (fr) Le col du Télégraphe
- « Saint-Michel de Maurienne » sur Géoportail.
- Cycling Cols – Col du Télégraphe
- « Col du Télégraphe D902/D215a » sur Géoportail.
- « Rue des Grandes Alpes à Valloire » sur Géoportail.
- « Début ascension du col du Télégraphe à Valloire » sur Géoportail.
- Alpes4ever – Col du Télégraphe
- Portail de la montagne
- Portail des Alpes
- Portail de la Savoie





