Charles Maurin

Charles Maurin est l'élève de Jules Joseph Lefebvre et le maître de Félix Vallotton[2]. Il reçoit le prix Crozatier le 9 novembre 1875, ce qui lui permet de venir étudier en 1877 à l'École des beaux-arts de Paris puis à l'Académie Julian, où il a enseigné par la suite. Il expose au Salon des artistes français de 1882 à 1890 et devient membre de la Société des artistes français en 1883.

Anarchiste, il collabore au journal Les Temps nouveaux de Jean Grave, ainsi qu'à La Revue blanche. Il réalise le bois gravé de Ravachol entre les montants de la guillotine et plusieurs croquis de Louise Michel.

Maurice Joyant organise en 1893, à la galerie Boussod et Valadon, successeurs de Goupil & Cie, la première grande exposition de Lautrec, qu’il partage avec Charles Maurin[3].

Il a pratiqué une variété de styles, dont le symbolisme pour son tableau La Maternité.

• Œuvres de Charles Maurin
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  L'Usurier Collection Pierre Fabre
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  Portrait de jeune femme rousse (1889), Paris, musée d'Orsay.
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  Toulouse-Lautrec en buste (1890), eau-forte, Albi, musée Toulouse-Lautrec.
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  Portrait de François-Rupert Carabin (1892), Le Puy-en-Velay, musée Crozatier.
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  Composition (vers 1892), Paris, musée d'Orsay.
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  Ravachol (1893), bois gravé.
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  Loïe Fuller (robe orange) (vers 1895), Palm Beach, collection David E. Weisman et Jacqueline E. Michel.
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  Vitrail, sépulture Laurent, Paris, cimetière de Passy.
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  La lecture au jardin du Luxembourg, fusain et gouache sur papier, Albi, musée Toulouse-Lautrec.