Championnat de France d'échecs des clubs 2003

En 2001, la milliardaire Nahed Ojjeh apporte son soutien financier au club de Paris Caïssa, qui prend le nom de Paris NAO Chess Club. À l'image de Lyon-Oyonnax dans les années 1990, le club profite de son budget important pour attirer les meilleurs joueurs français et étrangers. C'est ainsi que Étienne Bacrot, Joël Lautier, Laurent Fressinet, mais également les stars internationales que sont Vladimir Kramnik, Michael Adams, Aleksandr Grichtchouk, Peter Svidler, Francisco Vallejo Pons, Teimour Radjabov ou Sergueï Kariakine vont défendre les couleurs parisiennes et offrir au club 4 titres de champion de France (2003 à 2006).

Le nombre de joueurs inscrits n'était pas limité. Alors que Montpellier Échecs et Bischwiller s'en sortent avec 11 joueurs chacun, Vandœuvre-Échecs utilise 23 joueurs. Au total, 225 joueurs ont été utilisés, dont 65 ont joué les 11 tours. Le joueur avec le plus de points était Laurent Fressinet (Paris NAO) avec 9,5 points en 11 matchs, Manuel Apicella (Clichy-Échecs-92) a marqué un demi-point de moins. Michael Adams et Almira Skripchenko (tous deux Paris NAO) ont marqué 8,5 points chacun en 11 matchs. Avec Peter Svidler, Francisco Vallejo Pons, Jorge Lopez (tous de Paris NAO), Jean-Claude Moingt (Clichy-Échecs-92), Jean-Luc Costa (Mulhouse Philidor) et Daniel Buchy (Cavalier Bleu Drancy) six joueurs ont atteint 100 % de résultats, avec Swidler jouant quatre matchs, Vallejo Pons trois, Lopez et Moingt deux chacun, et Costa et Buchy un chacun. Le joueur le plus âgé de la saison était Claude Conan (Cavalier Bleu Drancy), né en 1930, le plus jeune joueur était Sébastien Feller (Vandœuvre-Échecs), né en 1991.

Le tournoi était divisé en un tour préliminaire et un tour final. Les 16 équipes participantes ont été réparties en deux groupes de huit (Groupe A et Groupe B) et ont disputé dans ces derniers un tournoi de groupe. Les quatre premiers des deux groupes ont joué en poule haute, les quatre derniers en poule basse pour éviter la relégation. Les équipes qui se sont rencontrées lors des tours préliminaires ne se sont plus affrontées en finale. Le classement était d'abord déterminé par la somme des points d'équipe obtenus lors des tours préliminaires et finaux (3 points pour une victoire, 2 points pour un match nul, 1 point pour une défaite, 0 point pour une défaite sans combat), puis le différence entre les parties gagnantes et perdantes (en prenant également en compte le tour préliminaire et le tour final) et enfin le nombre de parties gagnantes.

Les tableaux ci-dessous contiennent les informations suivantes :

   N° : numéro de classement
   Titre : titre FIDE au début de la saison (rating list janvier 2003) ; GM = Grandmaster , IM = Master International , FM = FIDE Master , WGM = Women's Grandmaster , WIM = Women's International Master , WFM = Women's FIDE Master , CM = Candidate Master , WCM = Women's Candidate Master
   Elo : classement Elo au début de la saison (liste des classements de janvier 2003) ; pour les joueurs sans classement Elo, le classement national est indiqué entre parenthèses
   Nation : Nationalité selon la liste de notation de janvier 2003
   G : Nombre de parties gagnantes
   R : Nombre de matchs nuls
   V : Nombre de parties perdantes
   Points : nombre de points obtenus
   Jeux : Nombre de jeux joués

Dans le groupe A, avec NAO, Clichy et Gonfreville, trois participants de la Poule Haute étaient déjà certains avant le dernier tour, Monaco s'assurait la dernière place de départ dans un duel avec Drancy. Dans le groupe B, Cannes, Nice, Mulhouse et Montpellier avaient déjà assuré des places dans la Poule Haute avant le tour final.

Bien qu'après le tour préliminaire, NAO et Cannes étaient à égalité avec 7 victoires, NAO a obtenu le titre avant le dernier tour. Dans la poule Basse, il y avait déjà trois équipes reléguées : Bordeaux, Noyon et Sautron avant le dernier tour. Dans le dernier tour, Vandœuvre, Drancy, Nancy et Besançon se sont battus pour rester debout. Cependant, avec Vandœuvre gagnant, Drancy nul et Nancy perdant de justesse, même s'ils avaient gagné au lieu d'un match nul, Besançon ne pouvait éviter la relégation.

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