Chérémon d'Athènes

Chérémon d'Athènes est un poète tragique grec, contemporain d’Aristote[1] ou un peu postérieur à Euripide.

Notice historique

Chérémon est cité par Aristote dans sa Poétique et sa Rhétorique, Théophraste et Athénée, qui donnent quelques titres de ses tragédies : Aristote parle du Centaure, rhapsodie « où sont confondus des mètres de toute sorte. »[2],[3]. Dans les Problèmes, Aristote le cite : « les choses sont-elles tempérées par la nature de ceux qui les emploient ? » et dit de lui qu'il est « précis comme un logographe. » Il est décrit comme de « Ceux dont les œuvres se prêtent à la lecture ont une renommée soutenue ». Théophraste cite Chérémon dans son Histoire des plantes : « et du palmier à la fumée extrêmement désagréable »[4] et dans son Traité de l'Amour : « Comme le vin coupé d’eau tempère les ardeurs des buveurs, il en est aussi d’Éros. Quand on s’y adonne avec modération, il est aimable ; mais qu’on y goûte avec excès, on bascule dans le désordre et il devient cruel. »[5]

Bibliographie

Liens externes

Références

  1. Amigues 2010, p. 2762, note 2
  2. Pellegrin 2014, p. 2762
  3. Aristote 2006, p. 9
  4. Amigues 2010, p. 214
  5. Athénée, Deipnosophistes [détail des éditions] (lire en ligne) Livre I
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