Casabianca (S603)

Le Casabianca est un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) de type Rubis de la Marine nationale française.

Casabianca (S603)
illustration de Casabianca (S603)
Le sous-marin nucléaire Casabianca lors de la revue navale 2004 en rade de Toulon (15 août 2004).

Type Sous-marin nucléaire d'attaque
Classe Rubis
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Cherbourg
Lancement Mis à flot le 22 décembre 1984, admis au service actif le [1]
Statut Désarmé le
Équipage
Équipage 2 équipages (bleu et rouge) de 68 hommes
8 Officier
52 Officier marinier
8 Quartier-maître et Matelot
Caractéristiques techniques
Longueur 73,60 mètres
Maître-bau 7,60 mètres
Tirant d'eau 6,40 mètres
Tirant d'air 8 mètres et 18,40 mètres avec les aériens
Déplacement 2 670 tonnes en plongée / 2 385 tonnes en surface
Tonnage 2 670 tonnes en plongée / 2 385 tonnes en surface
Propulsion un réacteur à eau pressurisée K48, deux turbo-alternateurs, un moteur électrique de propulsion, une hélice ou pompe hélice - 9 500 ch (7 000 kW)
Caractéristiques militaires
Armement 4 tubes lance-torpilles de 533 mm qui peuvent lancer des torpilles F17 mod 2 de lutte anti-navires et anti-sous-marines ou des missiles SM 39 à changement de milieu contre buts de surface.
Électronique 2 centrales de navigation inertielle SIGMA 40 XP
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Base navale de Toulon
Indicatif S603

C'est le troisième exemplaire d'une série de six sous-marins construits par la Direction des constructions et armes navales.

Historique

Contrairement à ses cinq navires-frères, il ne porte pas un nom de pierre précieuse (il devait s'appeler « Aigue-marine » à l'origine), mais perpétue le nom du sous-marin Casabianca (Q183) qui a choisi de s'évader de Toulon, lors du sabordage de la flotte le , pour continuer le combat avec les Alliés. Il s'est distingué en Méditerranée, sous les ordres du capitaine de frégate Jean L'Herminier, notamment en participant à la libération de la Corse.

Il a été mis en chantier en 1981 à l'arsenal de Cherbourg, lancé en 1984 et admis au service actif en 1987. Il est affecté à l'escadrille des sous-marins nucléaires d'attaque (ESNA) et basé à Toulon. Sa ville marraine est Moulins depuis le et est l'unité marraine du centre de Préparation Militaire Marine de Roanne. Le Casabianca, de retour le 15 février 2019 à Toulon après avoir bouclé 137 jours de déploiement et 2 678 heures de plongée, a effectué un record pour les forces sous-marines françaises[2].

Après un ultime accostage à la base navale de Cherbourg le 4 septembre 2023, il est désarmé le 28 septembre 2023[3].

Caractéristiques

Le Casabianca est équipé de deux centrales de navigation inertielle SIGMA 40 XP à technologie Gyrolaser (Ring Laser Gyro) créées par Sagem pour les sous-marins de type SNA[4].

Galerie photo

Notes et références

  1. .
  2. Vincent Groizeleau, « Les SNA français ne chôment pas », sur Mer et marine, (consulté le ).
  3. « Défense. Cherbourg : le sous-marin nucléaire d'attaque Casabianca a fait ses adieux », sur actu.fr,
  4. « Sagem va moderniser les sous-marins nucléaires d’attaque », sur Zone Militaire (consulté le ).

Bibliographie

  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
  • Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
  • Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
  • Claude Huan et Jean Moulin, Les sous-marins français 1945-2000, Rennes, Marines éditions, , 119 p. (ISBN 2-35743-041-9, EAN 978-2-35743-041-9), p. 78.

Articles connexes

Liens externes

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