Carlos Gomes Júnior

Carlos Domingos Gomes Júnior, né le à Bolama, est un homme d'État bissau-guinéen, Premier ministre du au puis du au .

Carlos Gomes Júnior
Illustration.
Fonctions
Premier ministre de Guinée-Bissau
–
(3 ans, 1 mois et 8 jours)
Président João Bernardo Vieira
Raimundo Pereira (intérim)
Malam Bacai Sanhá
Raimundo Pereira (intérim)
Prédécesseur Carlos Correia
Successeur Adiato Djaló Nandigna (intérim)
Rui Duarte de Barros (transition)
–
(1 an, 5 mois et 23 jours)
Président Henrique Pereira Rosa
João Bernardo Vieira
Prédécesseur António Artur Sanhá
Successeur Aristides Gomes
Biographie
Nom de naissance Carlos Domingos Gomes
Date de naissance
Lieu de naissance Bolama (Guinée portugaise)
Nationalité bissau-guinéenne
Parti politique PAIGC
Carlos Gomes Júnior
Premiers ministres de Guinée-Bissau

Gomes est le chef du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), parti historique de l'indépendance qui contrôle le pays de 1974 jusqu'au coup d'État en 1999. Il dirige la coalition gouvernementale avec son parti, qui a remporté la majorité des sièges aux élections de . Banquier et homme d'affaires, réputé être l'homme le plus riche de Guinée-Bissau, il a été élu au Parlement en 1994. Son surnom est « Cadogo ».

Le , le président João Bernardo Vieira annonce la démission du gouvernement de Gomes, à la suite de tensions incessantes entre les deux hommes. Gomes avait refusé de reconnaître l’élection de Vieira au poste de président de la République, le traitant même de « bandit et mercenaire ». Gomes a clairement annoncé qu’il ne quitterait pas le poste de Premier ministre puisque son parti est majoritaire au Parlement.

Il est à nouveau nommé à ce poste par le président João Bernardo Vieira le et entre en fonction le . Le , il démissionne pour se présenter à l'élection présidentielle du 18 mars[1].

Il est arrêté le [2] lors d'un coup d'État.

Il échoue à obtenir l'investiture du PAIGC pour l'élection présidentielle bissau-guinéenne de 2014[3].

Gomes Júnior est candidat à l'élection présidentielle bissau-guinéenne de 2019[4]. Le 24 novembre, il arrive cinquième du scrutin, et est donc éliminé dès le premier tour[5]. Pour le second tour, il apporte son soutien à l'ancien Premier ministre Umaro Sissoco Embaló[6]. Celui-ci l'emporte finalement au second tour[7].

Références
  1. Rulers, 10-02-2012
  2. Le président de Guinée-Bissau arrêté, Le Figaro, 13 avril 2012.
  3. « Présidentielle en Guinée-Bissau: le chef de la transition n’est pas candidat – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, (consulté le ).
  4. « Bissau : le président Vaz se représentera en indépendant (entourage) », sur Africanews, (consulté le ).
  5. « Présidentielle en Guinée-Bissau : un second tour opposera Domingos Simões Pereira à Umaro Sissoco Embaló – JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, (consulté le ).
  6. « Guinée-Bissau : le candidat indépendant Carlos Gomes Junior déclare son soutien à Umaro Sissoco Embalo au second tour de la présidentielle », sur french.xinhuanet.com (consulté le ).
  7. « Guinée-Bissau : l'opposant Umaro Sissoco Embaló élu président », sur TV5MONDE, (consulté le ).
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