Caressa & Français

Caressa & Français ou Albert Caressa ou Émile Français était un atelier de lutherie situé à Paris fondé par les luthiers Albert Caressa (également archetier) et Henri Français après le rachat du commerce Gand et Bernardel. Spécialisée dans la facture instrumentale mais aussi l'expertise et la restauration des instruments anciens et précieux (comme les Stradivarius ou les Guarneri del Gesù), l'entreprise déploie son activité entre et sous les directions successives d'Henri Français, Albert Caressa, puis du fils premier, Émile Français. Lors des changements de direction, l'entreprise est renommée : l'appellation « Caressa & Français » couvre la période à , « Albert Caressa » la période à et « Émile Français » la période de à .

Caressa & Français
Création [1]
Disparition [1]
Siège social Paris
Directeurs Henri Français (d) (-)[1], Albert Caressa (d) (-)[1] et Émile Français (d) (-)[1]
Activité Lutherie[1] et conseil (d)[1]

Histoire

L'atelier de lutherie parisien « Caressa & Français » est fondé à en par deux luthiers, Albert Caressa (également archetier) et Henri Français[2],[3],[4]. Employés au sein de l'atelier Gand et Bernardel, les deux jeunes professionnels décident de s'associer et de racheter le fond de commerce Gand et Bernardel lorsque leurs propriétaires se retirent[5],[2].

En , Henri Français prend sa retraite. Albert Caressa dirige alors l'atelier, renommé « Albert Caressa » jusqu'à son propre départ en [2],[3].

À partir de , Émile Français (le fils d'Henri Français) reprend la direction de l'atelier. Il est alors renommé sous l'appellation « Émile Français »[2],[3].

Le fils d'Émile Français, Jacques Français termine son apprentissage de luthier dans l'atelier familial à la fin des années . C'est notamment auprès de son père qu'il se spécialise dans l'expertise et l'authentification des instruments rares et notables, à l'image des Stradivarius ou des Guarneri del Gesù[6].

Spécialités

Lutherie

Dans son association avec Henri Français, Albert Caressa oriente ses activités principalement sur la fabrication d'instruments et d'archets. Formé dans la lignée de Gand et Bernardel, celui-ci adopte un modèle de violon dit « Lupot », en référence au célèbre luthier parisien Nicolas Lupot[3].

Expertise

Sous l'impulsion d'Henri Français, l'atelier développe également une activité d'expertise et de restauration, notamment pour les instruments notables (ex : Stradivarius)[4].

Notes et références

Notes

    Références

    1. « https://tarisio.com/cozio-archive/browse-the-archive/makers/maker/?Maker_ID=985 »
    2. (en) « Caressa & Français Firm » Accès libre, Cozio Archive, sur https://tarisio.com (consulté le )
    3. (en) « Albert Caressa » Accès libre, Cozio Archive, sur https://tarisio.com (consulté le )
    4. (en) « Henri Français » Accès libre, Cozio Archive, sur https://tarisio.com (consulté le )
    5. Vannes (1951), p. 121.
    6. (en) Douglas Martin, « Jacques Francais, 80, Dies : Dealer in String Instruments », The New York Times, (lire en ligne Accès libre)

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • (en) Carla Shapreau, Jean-Philippe Échard et Christine Laloue, chap. 13 « Documenting the Violin Trade in Paris : the Archives of Albert Caressa and Émile Français, 1930-1945 », dans Jane C. Milosch ; Nick Pearce, Collecting and Provenance : A Multidisciplinary Approach, Lanham (Maryland), Rowman & Littlefield, (ISBN 978-1-5381-2756-8, lire en ligne), p. 189-204. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • René Vannes, Dictionnaire universel des luthiers, vol. 1, Paris, Les Amis de la Musique, (1re éd. 1932), 408 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

    Liens externes

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