Barbara Stauffacher Solomon

Barbara Stauffacher Solomon, née Barbara Ethel Levé le à San Francisco (Californie) et morte dans la même ville le [1], est une architecte paysagiste[2] et graphiste[3] américaine reconnue pour la conception de formes graphiques[4],[5] intérieures à grande échelle, les Supergraphics, et la signalétique extérieure du Sea Ranch dans le comté de Sonoma en Californie[6],[7].

Biographie

Jeunesse et éducation

Barbara Ethel Levé (Stauffacher Solomon) naît à San Francisco en 1928. Dans sa jeunesse, elle a étudie et travaille en tant que danseuse. Elle étudie également la peinture et la sculpture au San Francisco Art Institute[8]. En 1948, Barbara épouse Frank Stauffacher. En 1956, après la mort de Stauffacher, elle déménage à Bâle, en Suisse, afin d'étudier le graphisme, qui lui paraît plus susceptible d'assurer la stabilité de sa famille, à l'Institut d'Art de Bâle avec Armin Hoffman[9]. Elle étudie par la suite l'architecture à l'université de Californie de Berkeley . En 1969, elle s’est remariée avec Daniel Solomon, architecte et professeur. Leur fille, Nellie King Solomon, est également artiste et a participé à des expositions avec sa mère.

Carrière

À son retour à San Francisco, Barbara Stauffacher Solomon conçoit et met en page le programme mensuel du San Francisco Museum of Modern Art[10] et la signalétique de Sea Ranch, pour laquelle elle est récompensée par l'Institut des architectes des États-Unis. De 1970 à 1971, elle est directrice artistique du magazine Scanlan's Monthly.

Elle a été professeure à l'université de Harvard et de Yale. Par la suite, elle fonde son propre bureau de graphisme à San Francisco.

En 1995, elle conçoit une grande installation d'art en extérieur appelée « Promenade Ribbon » pour la ville de San Francisco[11].

En 2002, Barbara Stauffacher Solomon devient membre de la Commission d'Art de la ville de San Francisco [12].

À partir de 2015, elle travaille en tant qu'architecte paysagiste. Elle réalise des interventions graphiques extérieures à grande échelle.

Elle est aussi l'auteure d’une autobiographie, Why? Why not?[13].

Mort

Barbara Stauffacher Solomon meurt le à San Francisco, à l’âge de 95 ans.

Publications
  • Green Architecture: Notes on the Common Ground (Design quarterly 120), 1982
  • Green Architecture and the Agrarian Garden, 1989
  • Good Mourning California, 1992
  • Why? Why Not?, 2013
  • Utopia Myopia, 2013

Notes et références
  1. (en-US) Penelope Green, « Barbara Stauffacher Solomon, Pioneer of Supergraphics, Dies at 95 », sur The New York Times, (consulté le )
  2. (en-US) Paula Deitz, Of Gardens : Selected Essays, University of Pennsylvania Press, , 384 p. (ISBN 978-0-8122-0696-8 et 0-8122-0696-7, présentation en ligne)
  3. Design Book Review : DBR., Design Book Review, (lire en ligne)
  4. Jane Thompson et Alexandra Lange, Design Research : The Store That Brought Modern Living to American Homes, Chronicle Books, , 192 p. (ISBN 978-0-8118-6818-1, présentation en ligne)
  5. Alexandra Lange, Writing About Architecture : Mastering the Language of Buildings and Cities, Chronicle Books, , 192 p. (ISBN 978-1-61689-053-7, présentation en ligne)
  6. (en-US) Louise Sandhaus, Earthquakes, Mudslides, Fires & Riots : California & Graphic Design, 1936-1986, New York, Metropolis Books, , p. 368
  7. Richard Poulin, Graphic Design + Architecture. A 20th-Century History, Rockport Publishers, , 156 p.
  8. Tony Brook et Adrian Shaughnessy, Supergraphics : Transforming Space : Graphic Design for Walls, Buildings & Spaces. Unit 2, Londres, Unit Editions, , p. 279
  9. (en-US) Mildred S. Friedman, Graphic Design in America : A Visual Language History, Minneapolis, Walker Arts Center, , p. 254
  10. (en) « Barbara Stauffacher Solomon », sur SFMOMA (consulté le )
  11. (en-US) « Skateboarders barred for art's sake », Gerald D. Adams, San Francisco Examiner, 20 décembre 1995
  12. (en-US) « S.F. struck by love / Cupid's big bow gets rise out of passers-by », San Francisco Chronicle, Patrick Hoge, 23 novembre 2002
  13. (en-US) « Rebecca Solnit Variety Show for Modern Times », Mission Local

Liens externes
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