Augustine-Malvina Blanchecotte

Augustine-Malvina Blanchecotte, née Souville (née à 1830 en Paris et décédée en 1897), est une poétesse française.

Biographie

Née dans un milieu ouvrier, (elle revendique cette situation lors de la parution de son premier recueil, Rêves et réalités, Poésies, Par Mme B, ouvrière et poète) Malvina Souville épouse en 1850 Blanchecotte, teneur de livres, dont elle aura un fils. Lamartine ainsi que Béranger sont ses modèles en poésie. Le salon de Louise Colet lui permet de fréquenter des écrivains. En 1856 la seconde édition de Rêves et réalités s'honore d'un hommage de Lamartine. Elle collabore à La Revue de France et vit de leçons au cachet, et, son mari ayant été interné, elle élève seule son fils, qui deviendra polytechnicien. Cette vie assez misérable la rend stoïcienne. Théodore de Banville dira d'elle image de la Volonté unie à la résignation. En 1872 elle sera hostile à la Commune. Elle meurt en 1897[1].

Œuvres

- Prix Lambert 1868

Notes et références

  1. éléments biographiques dans Femmes poètes du XIXe siècle : une anthologie (Presses universitaires de Lyon, 1998) ; Christine Planté, page 117
  2. Recueil des discours, rapports et pièces diverses lus dans les séances publiques et particulières de l'Académie française

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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