Augustin Hanicotte

Augustin Hanicotte né le à Béthune (Pas-de-Calais) et mort le à Narbonne (Aude) est un peintre français.

Biographie

Augustin Hanicotte est orphelin de père ; sa mère se remarie avec Pierre Rinquin. Sa mère meurt en 1883. Il est à Montmartre en 1890 et il devient élève de Fernand Cormon (1845-1924). Il fréquente les peintres Jules Adler (1865-1952), Émile Wéry (1868-1935) et Henri Matisse (1869-1954). Hanicotte et Matisse voyagent en Bretagne en 1895 et 1896[1].

Il part pour la Hollande et se fixe à Volendam, sur les bords du Zuiderzee, et loue un atelier auprès de l'aubergiste de l'hôtel Spaander, riche en toiles laissés par ses hôtes en paiement de leurs factures. Il y fait la connaissance de Wilm Wouters (1887-1957) et de Georges Herin (1884-1936), qui épouseront ses deux sœurs. Hanicotte s'éprend d'une des filles de Leendert Spaander et l'épousera à Paris avant la déclaration de la Première Guerre mondiale.

Ses œuvres circulent alors en Amérique du Nord, après avoir été présenté à l'Exposition universelle pour l'inauguration du canal de Panama en 1914. À cette époque, il souffre de polyarthrite articulaire. En 1917, une inondation des polders détruit une grande partie de son fonds d'atelier.

Il part pour Perros-Guirec en compagnie de son épouse. Ils y retrouvent l'architecte et aquarelliste Adolphe Delvaux et sa compagne. Le couple se rend ensuite à Lourdes, puis s'installe à Banyuls-sur-Mer où ils rencontreront Aristide Maillol. Puis ils se rendent à Collioure où Hanicotte reprend l'atelier d'Henri Matisse et loue une petite maison rue Mailly face à la mer. Il participe activement à la vie de la petite cité, enseignant le dessin aux enfants de Collioure.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fréquente Walter Denys, le commandant allemand chargé de la défense de Port-Vendres, ce qui lui vaut une incarcération à la citadelle de Perpignan à la Libération. Il quitte Collioure et s'installe à Narbonne où il meurt en 1957.

Collections publiques

Salons

  • Salon des artistes français :
    • 1901 : il devient sociétaire et obtient une mention honorable ;
    • 1904 : La Mer, médaille de 3e classe ;
    • 1911 : La Kermesse.

Expositions

  • Galerie Danielle Bourdette, Honfleur, jusqu'au .

Hommages

  • La Ville de Collioure a donné son nom à une avenue de la commune.
  • La SCV le Cellier des Dominicains a donné son nom à une cuvée hors d'âge des crus de Collioure en 2010.

Notes et références

  1. (en) Hilary Spurling, The Unknown Matisse, A Life of Henri Matisse : The early years 1869-1908, New York, Alfred A. Knopf, (lire en ligne).
  2. Notice sur le site du musée.

Annexes

Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit.
  • Collectif, Catalogue de l'exposition d'Augustin Hanicotte de 1915 à 1945, au musée d'Art moderne et du château royal de Collioure, Paris, Adagp, 2004, 323 p.
  • Vincent Maliet, « Biographie d'Augustin Hanicotte », in : L'Indigène, , Béthune, musée régional d'Ethnologie (en ligne sur cafechaud.canalblog.com).

Liens externes

  • icône décorative Portail de la peinture
  • icône décorative Portail de la France
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.