Auguste-Marie Agard de Maupas

Auguste-Marie Agard, marquis de Maupas né le à Laon (Aisne) et mort le à Poissons (Haute-Marne) est un militaire français.

Auguste Agard de Maupas
Marquis de Maupas
Auguste-Marie Agard de Maupas
Portrait de Auguste-Marie Agard de Maupas

Naissance
Laon (Aisne)
Décès (à 76 ans)
Poissons (Haute-Marne)
Grade Capitaine
Distinctions Chevalier puis officier de la Légion d’honneur
Chevalier de l'ordre de Saint-Louis
Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Ferdinand
Autres fonctions Sous-gouverneur du duc de Bordeaux

Emblème

Biographie

Famille

Né le à Laon dans l'Aisne dans une famille noble originaire du Berry, Auguste-Marie est le fils de Jérôme Clément Agard, marquis de Maupas et de Marie-Madeleine de La Fons d'Happencourt[1].

Il épouse le Geneviève-Stéphanie-Félicité-Cécile de Martiny[2].

Carrière

Entré à l’École militaire de Fontainebleau, le 17 février 1805, il est nommé sous-lieutenant au 11e régiment de dragons à Hesdin en 1806, lieutenant en 1810 et capitaine en 1811[3].

Sous le Premier Empire, il participe en 1806 et 1807 aux campagnes d’Allemagne et de Pologne. De 1808 à 1811, il lutte en Espagne et au Portugal sous les ordres de Masséna, de Suchet et de Ney[4].

Le , il franchit le Rhin à Mayence pour rejoindre les troupes napoléoniennes à Leipzig. Il participe aux batailles de Leipzig de Dresde et de Saint-Dizier[5].

En 1815, il devient aide-de-camp de Charles François Riffardeau de Rivière qu'il accompagne en Provence avant et après les Cent-Jours, puis en Corse, enfin comme attaché d'ambassade à Constantinople. Rentré en France en 1819, il fait la campagne d'Espagne à la suite du duc d'Angoulême[3].

Le , Auguste de Maupas est chargé d'escorter le maréchal Brune de Toulon à Avignon où ce dernier tombera dans un traquenard et sera tué[6].

En 1823, il participe à l'Expédition d'Espagne[7], où il est chargé de veiller sur la sûreté du duc d'Angoulême[8].

Lieutenant des gardes du corps de Monsieur en 1821, puis du roi Louis XVIII, il est nommé sous-gouverneur du duc de Bordeaux en 1827, ce dernier lui portant une vive affection[2],[9],[10]. Il accompagne la famille royale en exil en Écosse en 1830, où il poursuit durant dix-huit mois son enseignement auprès de son élève, avant de revenir en France, où le rappellent ses intérêts familiaux, en 1832[3],[11],[8].

En 1832, en raison de sa trop grande proximité avec l'ancienne dynastie, Auguste de Maupas prend sa retraite au château de Poissons où il meurt le [12]. Il est inhumé au cimetière de Picpus à Paris[8].

Décorations

Références

  1. Chambois 1900, p. VII.
  2. Chambois 1900, p. 244.
  3. Province du Maine et le souvenir manceau de la grande guerre, (lire en ligne), p. 141
  4. Chambois 1900, p. VIII
  5. Chambois 1900, p. 15 à 21.
  6. Chambois 1900, p. 53.
  7. Chambois 1900, p. XII et XII
  8. Arnoud 1862, p. 3.
  9. Daniel de Montplaisir, Le Comte de Chambord, dernier roi de France, Paris, Perrin, , 735 p. (ISBN 978-2-262-02146-7), p. 70.
  10. J-P Péroncel-Hugoz, « Qui se souvient d'Henri V », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  11. Georges de Nouvion et Émile Landrodie, Le comte de Chambord 1820-1883, Paris, Jouvet, , 406 p. (lire en ligne), p. 72.
  12. Hugues A. Desgranges, Nobiliaire du Berry, vol. 1, (lire en ligne), p. 6
  13. Alexandre Mazas, Histoire de l'ordre royal et Militaire de Saint-Louis depuis son institution en 1693 jusqu'en 1830, vol. 3, Firmin Didot frères, fils et Cie, (lire en ligne), p. 198.

Bibliographie

  • Abbé Emile-Louis Chambois, Vie & souvenirs du marquis de Maupas, Librairie Ve A. Goupil, (lire en ligne), p. VII.
  • P. Arnoud, « Nécrologie », L'Union, no 329, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

  • icône décorative Portail de l’histoire militaire
  • icône décorative Portail de la France au XIXe siècle
  • icône décorative Portail de la Restauration 1814-1830
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