Attaque de Soumpi

L'attaque de Soumpi a lieu le , pendant la guerre du Mali.

Déroulement

Le matin du , le camp militaire de Soumpi, situé près de Niafunké, entre Tombouctou et Mopti, est attaqué par des djihadistes[3],[5],[6]. Cette base est alors occupée par des gendarmes, des forces de la garde nationale et des éléments des forces armées maliennes[5]. L'attaque débute vers 4 heures du matin, heure locale[3], et est menée par une trentaine d'assaillants[2]. Les djihadistes commencent par tirer des roquettes sur le camp, puis ils lancent l'assaut avec des armes automatiques[5]. Après 1h30 de combat, les soldats maliens se replient tandis que les djihadistes pillent le camp avant de se replier vers la Mauritanie à 8h du matin[1].

Les pertes

Selon des sources militaires anonymes de l'agence Reuters, les combats font 14 morts et 17 blessés dans les rangs de l'armée, contre deux tués du côté des assaillants[7].

L'armée malienne annonce ensuite dans un bilan officiel déplorer 14 morts et 18 blessés dans ses rangs[3],[6].

L'attaque est revendiquée le 29 janvier par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans qui affirme avoir capturé six véhicules et reconnait quatre morts dans ses rangs[4],[8]. Il s'agirait de deux Arabes, d'un Peul et d'un Touareg[4].

Enquête

Dans un rapport daté du 8 août 2018, des experts indépendants de l'ONU accusent Alkassoum Ag Abdoulaye, le chef d'état-major de la Coalition du peuple pour l'Azawad (CPA), d'avoir coopéré avec le GSIM et d'avoir « participé en personne » à l'attaque de Soumpi pour des raisons opportunistes, son objectif étant surtout de récupérer des armes et des munitions[9],[10].

Références

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