Arthur Hoffmann (homme politique)
Arthur Hoffmann est un homme politique suisse, membre du Parti radical-démocratique (PRD), né le à Saint-Gall (originaire du même lieu), décédé le dans cette même ville. Il est conseiller fédéral de 1911 à 1917[1] et président de la Confédération en 1914.
| Arthur Hoffmann | |
Arthur Hoffmann | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Conseiller fédéral Département de justice et police (1911) Département militaire (1912-13) Département politique (1914-17) | |
| – | |
| Élection | 4 avril 1911 |
| Réélection | 14 décembre 1911 17 décembre 1914 |
| Prédécesseur | Ernst Brenner |
| Successeur | Gustave Ador |
| Président de la Confédération suisse | |
| – | |
| Élection | 11 décembre 1913 |
| Conseiller aux États | |
| – | |
| Législature | 16e à 21e |
| Président du Conseil des États | |
| – | |
| Prédécesseur | Casimir von Arx |
| Successeur | Adrien Lachenal |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Saint-Gall |
| Date de décès | (à 70 ans) |
| Lieu de décès | Saint-Gall |
| Nationalité | Suisse |
| Parti politique | PRD |
| Père | Karl Hoffmann |
| Diplômé de | Université de Genève Université de Zurich |
| Profession | Avocat |
Biographie
Famille
Arthur Hoffmann appartient à une famille d'avocats et de politiciens de la ville de Saint-Gall. Son père, Karl Hoffmann, a repris l'étude de son beau-père, Johann Baptist Gruber, qui joue un rôle important dans l'ascension des radicaux saint-gallois. Karl Hoffmann a été élu en 1881 au Conseil fédéral mais a renoncé au poste. La mère d'Arthur Hoffmann, Sabine Elisabeth née Steinlin, est issue d'une ancienne famille bourgeoise de Saint-Gall ; le père de cette dernière, Georg Leonhard Steinlin, administrateur d'un hôpital, est également membre du Grand Conseil saint-gallois. Arthur Hoffmann épouse en 1884 Frieda Clementine Moosherr, fille du médecin Hermann Ulrich Moosherr originaire de Saint-Gall et Bürglen, en Thurgovie. Le couple a deux filles et un fils[2].
Parcours politique
Il est le 39e conseiller fédéral de l'histoire[réf. nécessaire]. Il est successivement à la tête du Département de justice et police en 1911, du Département militaire de 1912 à 1913 et du Département politique de 1914 à 1917.
Il est poussé à la démission en 1917 après avoir participé de connivence avec des membres du Parti socialiste suisse à des manœuvres visant à faciliter la conclusion d'une paix séparée entre l'Allemagne et la Russie révolutionnaire[3].
Références
- Marcel Mayer, « Arthur Hoffmann » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du ..
- Marcel Mayer (trad. Eric Godel), « Arthur Hoffmann » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Suter/Castella, Histoire de la Suisse, Einsiedeln 1928, p. 439
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- « Arthur Hoffmann », dans la base de données Dodis des Documents diplomatiques suisses
- Informations sur Arthur Hoffmann avec résultat de l'élection sur le site internet du Conseil fédéral suisse.
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