Ambroise Fleury

Ambroise Fleury, né le à Saint-Denis-le-Thiboult et mort le à Rouen, est un architecte et homme politique français.

Biographie

Une carrière militaire

Il entre comme soldat au 3e régiment d'infanterie de ligne le . Il monte en grade le et est successivement sergent, sergent-major (), adjudant sous-officier () et sous-lieutenant. Soldat des armées napoléoniennes, il combat à Eckmuhl, Ratisbonne, Vienne et Wagram. Il est fait sous-lieutenant sur le champ de bataille de Saint-Jean-de-Luz le par le maréchal Soult. Blessé à la bataille d'Arcis-sur-Aube, il l'est à nouveau le près de Waterloo et fait prisonnier.

Maire de Rouen

De retour en Normandie, il étudie l'architecture. Nommé capitaine de la garde nationale en 1830, il entre au conseil municipal de Rouen. Il devient maire de Rouen en 1848 pendant neuf ans. Il demeure 13 rue Saint-Patrice. Au cours de son mandat, il assainit le quartier Martainville, ouvre la rue Napoléon III (actuelle rue d'Amiens), inaugure le marché aux bestiaux place des Emmurées, construit la nouvelle église Saint-Sever, prolonge le quai Napoléon (actuel quai Corneille)…

Il est membre de la Franc-maçonnerie[1].

Il meurt le à Rouen au cours de son mandat. Il repose au cimetière monumental de Rouen[2].

Une rue de Rouen porte son nom.

Distinction

Famille

Il est le fils de Jean Baptiste Fleury, menuisier, et de Catherine Lemoine. Il a au moins deux frères.

Il épouse Angélique Eugénie Burette. Leurs enfants sont :

  • Charles (1819-1899), architecte ;

Collection

Notes et références
  1. Hubert Grosdidier (dir.) (préf. Jean-Robert Ragache), La Franc-Maçonnerie à Rouen de 1803 à 1918, Rouen/impr. en République tchèque, éd. des Falaises, , 208 p. (ISBN 978-2-84811-348-7)
  2. Jean-Pierre Chaline (dir.), Mémoire d'une ville, le Cimetière monumental de Rouen, Rouen, Société des Amis des monuments rouennais, (ISBN 2-9509804-1-4).

Voir aussi

Bibliographie
  • Eugène Perraud de Thoury, « Notice biographique sur M. Fleury (Jean-Ambroise) », extrait du Musée biographique, Panthéon universel, Paris, Panthéon universel, 1856, 8 p.

Articles connexes

Liens externes

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