Allan Legere

Legere a été condamné une première fois pour l'assassinat de l'épicier John Glendenning, de Black River Bridge, au Nouveau-Brunswick, le soir du 21 juin 1986[1].

Le 3 mai 1989, Legere s'évade d'une garde de la GRC alors qu'il purgeait une peine à perpétuité à l'Établissement de l'Atlantique[2]. Legere fut transporté de Renous-Quarryville à un hôpital de Moncton pour le traitement d'une infection à l'oreille. Legere a réussi à convaincre les agents de le laisser utiliser les toilettes seul. Là, il ouvrit ses menottes avec un morceau d'antenne de télévision qu'il avait caché dans son rectum et s'enfuit.

Après son évasion, Legere commit quatre meurtres supplémentaires : Annie Flam, les sœurs Linda et Donna Daughney, et le père James Smith. Il a été repris le 24 novembre 1989 ; une récompense de 50 000 $ a été recueillie pour les informations qui ont conduit à son arrestation.

Lorsque Legere passa en procès pour ces nouveaux meurtres à partir de novembre 1990, il fut un des premiers criminels à avoir ses empreintes génétiques utilisées comme preuves, en dépit de l'argument de son avocat que le bassin génétique relativement faible de la région de Miramichi pouvait facilement conduire à des faux positifs : Legere a été condamné en novembre 1991.

En 2005, il fut transféré dans le pénitencier canadien de sécurité super-maximum, surnommé le "SHU", à Sainte-Anne-des-Plaines, au Québec.

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Allan Legere » (voir la liste des auteurs).

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