Aleth Guzman-Nageotte

Aleth Guzman-Nageotte, née le à Dijon et morte le à Paris[1], est une sculptrice et médailleuse française.

Biographie

Aleth Jeanne Antoinette GUZMAN est née le 13 avril 1904 à Dijon. Son père Miguel GUZMAN est compositeur et titulaire des Grandes-Orgues de Notre-Dame de Dijon et s’occupe de son éducation artistique.

Elle devient titulaire de l’orgue de l’Eglise Saint-Pierre à Dijon dès 1920. Elle étudie les arts avec le maître aquarelliste Paul LIPPE (1866-1926) avant de rentrer à l'École des beaux-arts de Dijon sous la direction d'Ovide Yencesse, puis elle rejoint en 1924 l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Henri-Auguste-Jules Patey et de Paul-Marcel Dammann pour la gravure, et de François-Léon Sicard et d'Henri Bouchard pour la sculpture.

En 1926 est reçue première au premier essai du Concours de Rome[2].

En 1927, elle obtient le Premier Prix Chenavard (gravures en médailles).

en 1928, elle entre dans l’atelier de sculpture de Auguste Henri CARLI.

Aleth GUZMAN obtient le premier grand prix de Rome en gravure de médaille et pierre fine en 1929[3]. C’est la première fois que ce prix est décerné à une femme.

Elle séjourne à Rome durant trois années à la Villa Médicis.

Elle épouse, en juin 1939, Eugène Ocip NAGEOTTE (Chevalier de la Légion d’Honneur), avec qui elle aura deux enfants.

Aleth GUZMAN décède à Paris (7ème arr.) le 23 février 1978.

Médailles

  • La Syrie : gravée en 1934, comprenant à l'avers un chevalier armé et cuirassé sur un cheval bondissant avec, à l’arrière plan, un château et, dans le champ la signature de l'artiste. Au revers, une femme voilée, allongée dans un pré, à côté d’un cerf et sur le haut de la médaille, l'inscription « Syrie »[4] ;
  • Gustave Eiffel : médaille de bronze représentant sur l'avers la tête de Gustave Eiffel, ses dates de naissance et de décès (1832 et 1923) de part et d’autre du cou et la légende « GUSTAVE EIFFEL ». Sur le revers, la tour Eiffel avec, en-dessous, la date 1889 et la signature de Guzman[5] ;
  • Centenaire de la naissance de Henri Poincaré : l'avers représente Poincaré de profil. La médaille se trouve à l'entrée de l'institut Henri Poincaré[6].
  • Paul Léautaud (1872-1956) : médaille en bronze frappée en 1973. D'après André Rouveyre. Diamètre 68 mm. Poids 139 grammes. Poinçon Corne d'abondance sur la tranche lisse. Présentée dans une boite bleue Monnaie de Paris.

Notes et références

  1. Relevé généalogique sur Filae
  2. « Figures d’artistes bourguignons », Le miroir Dijonnais et de Bourgogne, no 125,
  3. Catalogue général illustré des éditions de la Monnaie de Paris, sans date (1985).
  4. « Guzman (Aleth) : la Syrie, fonte, s.d. (c.1934) Paris, SFAM N° 141 | iNumis, boutique numismatique », sur www.inumis.com (consulté le )
  5. « Gustave Eiffel - », sur elyseesnumismatique.com (consulté le )
  6. Claude Gondard, « CENTENAIRE DE LA DISPARITION D’HENRI POINCARÉ - NANCY 1854 – PARIS 1912 » [PDF], sur La Jaune et la Rouge, (consulté le )

Liens externes

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