Akhaltsikhé (municipalité)

La municipalité d'Akhaltsikhé (en géorgien : ახალციხის მუნიციპალიტეტი) est un district de la région de Samtskhé-Djavakhétie en Géorgie, dont la ville principale est Akhaltsikhé. En 2021, elle comptait 39 463 habitants[1].

Division administrative

La municipalité d'Akhaltsikhé est divisée administrativement en deux villes (Akhaltsikhé et Vale) et 14 communes (თემი, temi) avec 46 villages (სოფელი, sopeli)[2].

La ville d'Akhaltsikhé a été séparée de la municipalité en 2014 et était une ville dite « autonome » (ou kalaki). Cette réforme administrative, jugée inefficace et trop coûteuse, a été annulée en 2017[3]. Depuis lors, la ville d'Akhaltsikhé fait partie de la municipalité générale.

Politique

Parti 2017[4] 2021[5] Assemblée municipale actuelle
Rêve géorgien 28 27
Mouvement national uni 2 8
Pour la Géorgie 2
Géorgie européenne 3 1
Indépendant * 1  
Total 33 39  
* Séparation de Rêve géorgien[6]

Population

Au début de 2021, la population était estimée à 39 463 personnes[1], une légère augmentation par rapport au recensement de 2014[2]. La population de la ville d'Akhaltsikhz a légèrement diminué au cours de la même période. Sa densité de population est de 39,6 habitants au kilomètre carré (103/m²).

La population d'Akhaltsikhé est composée de 68 % de Géorgiens. La plus importante minorité ethnique est constituée par les Arméniens, qui représentent 31 % de la population. Les autres minorités sont quelques dizaines de Russes, de Grecs, d'Ukrainiens, d'Ossètes et des Abkhazes. Sur le plan religieux, 68 % de la population sont des adeptes de l'Église orthodoxe géorgienne et 17,4 % sont des adeptes de l'Église apostolique arménienne. Un autre groupe important sont les catholiques (12,6 %). En outre, il y a un petit nombre d'adeptes des Témoins de Jéhovah et de l'islam.

En novembre 1944, les Turcs meskhètes, un groupe ethnique turcophone à prédominance musulmane vivant dans la région, ont été déportés vers les républiques soviétiques d'Asie centrale dans le cadre d'une opération de réinstallation stalinienne[7]. À cette époque, les Meskhètes constituaient la moitié de la population du raïon d'Akhaltsikhé (28 428 sur 55 490 habitants en 1939)[8]. Les tentatives de les ramener en Géorgie indépendante ont échoué, en raison de la résistance locale[9],[10].

Références

  1. (en) « Population - National Statistics Office of Georgia » Accès libre, sur geostat.ge (consulté le ).
  2. (ka) « Main Results of the 2014 Census » Accès libre [PDF], sur web.archive.org (consulté le ).
  3. (en) « Parliament Reduces Number of Self-Governing Cities » Accès libre, sur old.civil.ge, (consulté le ).
  4. (ka) « Protocol elected municipal council members and mayors 2017 » Accès libre [PDF], sur cesko.ge (consulté le ).
  5. (ka) « Protocol elected municipal council members and mayors 2021 » Accès libre [PDF], sur cesko.ge (consulté le ).
  6. (ka) « "ქართულ ოცნებას" რეგიონული ჩინოვნიკებიც ტოვებენ და კელი დეგნანს აკრიტიკებენ » Accès libre, sur jam-news.net (consulté le ).
  7. (en) Nathaniel Hill, « From Exile to Exile: The Perpetual Deportation of the Ahıska Turks » Accès libre, sur storymaps.arcgis.com, (consulté le ).
  8. (ru) « НАСЕЛЕНИЕ ГРУЗИИ » Accès libre, sur ethno-kavkaz.narod.ru (consulté le ).
  9. (en) Temo Bardzimashvili, « Meskhetian Turks Return to Lost Homeland in Georgia » Accès libre, sur eurasianet.org, (consulté le ).
  10. (en) « Meskhetian Turks: Still Struggling to Return to Their Homeland » Accès libre, sur eurasianet.org, (consulté le ).
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