Aissa Kardé
Aissa Kardé (ou Aissa Hardé, Aissacardé, Aissa) est une localité du Cameroun située dans le canton de Djoundé, dans la commune de Mora, dans le département du Mayo-Sava et la région de l'Extrême-Nord.
| Aissa Kardé | ||||
| Administration | ||||
|---|---|---|---|---|
| Pays |  Cameroun | |||
| Région | Extrême-Nord | |||
| Département | Mayo-Sava | |||
| Démographie | ||||
| Population | 3 798 hab.[1] (2005) | |||
| Géographie | ||||
| Coordonnées | 11° 05′ 30″ nord, 14° 13′ 43″ est | |||
| Altitude | 369 m | |||
| Localisation | ||||
| Géolocalisation sur la carte : Cameroun 
 Géolocalisation sur la carte : Cameroun 
 Géolocalisation sur la carte : région de l'Extrême-Nord 
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Géographie
    
Aissa se situe à l'extrême-nord du département, à 10 km à l'est de Mora, à proximité de la frontière avec le Nigeria et à proximité du parc national de Waza. Aissa est accessible par la route directement depuis Mora[2].
Aissa est alimenté en eau par le mayo Sava qui possède, en amont de la localité, un bassin d'alimentation de 70 km2[3]. À Aissa, le lit du mayo atteint 25 m de large[4].
Population
    
En 1967, on comptait 1 201 personnes dans la localité[5].
Lors du recensement de 2005, 3 798 personnes y ont été dénombrées[1], dont 1946 hommes et 1852 femmes.
Ethnies
    
On trouve à Aissa des populations Mandara, Mada, Foulbé, Vamé, Mbremé (un clan Vamé) et Ouldémé[6]. Les Ouldémé juchent leurs habitations sur le piton rocheux[7].
Histoire
    
Au début du XIXe siècle, les Ngara s'implantent à Aissa après avoir été chassés du Bornou par les Bornouans (ou Kanouri[3]).
Éducation
    
Aissa Harde est doté d'un collège public (CES[8]).
Boko Haram
    
Aissa Kardé fait partie des localités qui ont souffert des attaques de Boko Haram.
Mercredi , des membres de Boko Haram attaquent le village de Aissa, égorgent 9 personnes, en blessent 12 autres et emportent une soixantaine de moutons et chèvres[9].
Dans la nuit du , le centre de santé de Aissa est attaqué par Boko Haram[10] Les assaillants pillent pour 800 000 FCFA de médicaments, 200 000 FCFA en liquide, de la bouillie pour malnutris et des bidons d'huile.
Notes et références
    
- Troisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2005.
- Dictionnaire des villages du Margui-Wandala, ORSTOM, Yaoundé, juin 1972, p. 80
- Atlas de la province extrême-nord Camroun, MINREST, Cameroun, 2000
- "Le nord du Cameroun, des hommes, une région", ORSTOM, Paris, 1984
- Dictionnaire des villages du Margui-Wandala, ORSTOM, Yaoundé, juin 1972, p. 28
- Dictionnaire des villages du Margui-Wandala, ORSTOM, Yaoundé, juin 1972, p. 26
- La colonisation des plaines par les montagnards au nord du Cameroun (Monts Mandara), ORSTOM, Paris, 1973, Jean Boutrais
- CES d'Aissa Harde, Schoolmap Cameroon
- (en) « Camer24.de », sur camer24.de (consulté le ).
Annexes
    
    Bibliographie
    
- Atlas de la province Extrême-Nord Cameroun, MINREST, Cameroun, 2000
- Dictionnaire des villages du Margui-Wandala, ORSTOM, Yaoundé, , 69 p.
- Jean Boutrais, La colonisation des plaines par les montagnards au nord du Cameroun (Monts Mandara), ORSTOM, Paris, 1973, 307 p.
- Jean Boutrais, Le Nord du Cameroun, des hommes, une région,ORSTOM, Paris, 1984
Liens externes
    
- Mora, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC)
- Plan communal de développement de Mora, PNDP, CAPROVI, , 262 p.
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