Accord final

Accord final est un film franco-suisse d'Ignacy Rosenkranz et Douglas Sirk, sorti en 1938. Douglas Sirk a agi en tant que superviseur de la réalisation, mais n'apparaît pas dans le générique.

Il est très probable qu'Ignacy Rosenkranz n'existe pas et que Douglas Sirk ait choisi ce nom à mettre au générique pour s'éviter des problèmes liés à sa rupture de contrat avec la société de production allemande UFA, alors qu'il vient de quitter l'Allemagne nazie.

Synopsis

Un soir d'ivresse, Georges, un violoniste virtuose adepte des jeux de hasard, parie son Stradivarius qu'il épousera la dixième fille qui entrera au Conservatoire de musique…

Fiche technique

Distribution

Autour du film

  • À lire certains auteurs[1],[2], Douglas Sirk serait le véritable réalisateur et Ignacy Rosenkranz un prête-nom pour lui éviter des problèmes liés à sa rupture de contrat avec l'UFA, alors qu'il vient de quitter l'Allemagne nazie pour la Suisse.
  • Selon d'autres sources[3], on pourrait comprendre qu'Ignacy Rosenkranz aurait réalisé la version germanophone (Symphonie am Genfersee) et Douglas Sirk la version francophone.

Liens externes

Notes et références

  1. « Présentation de la rétrospective Sirk au Festival de la Rochelle (2002) », lien brisé, voir l'archive [archive du ], sur festival-larochelle.org : « 
    Mais contrairement à Zarah Leander, Detlef Sierck refuse les opulentes propositions du Troisième Reich, et part d'abord pour la Suisse où il dirige pour un producteur indépendant et admirateur de son film Schlussakkord, un charmant film sur les aventures d'une jeune musicienne du conservatoire (Accord Final, 1938), puis il va en France où il refuse de faire un long métrage de Partie de campagne [qui est un moyen métrage] de Jean Renoir. »
  2. « Ciné-club : Douglas Sirk », sur www.cineclubdecaen.com (consulté le ) : « Après un bref séjour à Rome, le couple [Sierck] gagne la Suisse où Sirk dirige Accord Final (1938) pour un producteur indépendant et admirateur de son film Schlussakkord. Sierck, qui a rompu son contrat avec la UFA et tient à éviter toute poursuite judiciaire, réussit à garder l'anonymat sur ce charmant film sur les aventures d'une jeune musicienne du conservatoire qui sera signé Ignacy Rosenkranz, alias I.R. Bay. »
  3. Encyclopædia Universalis, « DOUGLAS SIRK (1897-1987) : Des mélodrames « flamboyants » », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  • icône décorative Portail du cinéma français
  • icône décorative Portail des années 1930
  • icône décorative Portail arts et culture de la Suisse
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.