Abel Farnoux

Abel Farnoux, né le à Entraigues-sur-la-Sorgue et mort le à Vanves, est un haut fonctionnaire et un résistant français[1].

Biographie

Entré en Résistance, la Gestapo l'arrête en juillet 1943. Il est déporté à Buchenwald par le convoi I.131[1]. Il s'en évade après deux ans passés là-bas et parvient à rejoindre la 76e division d'infanterie américaine, qu'il intègre avec le grade de 1er lieutenant (first lieutenant). Responsable des rapatriés, il rencontre sa future femme Yvette Bernard, qu'il participe à libérer de Ravensbrück[1].

Après-guerre, il fait une partie de sa carrière aux PTT, s'impliquant sur les questions liées à l'électronique et l'informatique. En 1971, il devient président de Vidéocolor[1] (filiale du groupe Thomson).

En 1988, il devient conseiller de la femme politique Édith Cresson[1]. Lorsque, devenue Premier ministre, elle choisit l'énarque Gérard Moine comme directeur de cabinet, il est promu conseiller spécial auprès de la Première ministre[2].

Distinction

Grand officier de la Légion d'honneur Grand officier de la Légion d'honneur[réf. souhaitée]

Bibliographie

  • Jean-Michel Riou, Un homme de liberté : Itinéraire de la vie d'Abel Farnoux, Paris, Flammarion, , 499 p. (ISBN 978-2-08-068087-7, BNF 38919930)

Références

  1. Éric Le Boucher, « Abel Farnoux, ancien résistant », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  2. Pierre Favier, La décennie Mitterrand. 4, Les déchirements (1991-1995), Ed. du Seuil, (ISBN 2-02-029374-9, 978-2-02-029374-7 et 2-02-014427-1, OCLC 41340549).

Liens externes

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