Abdoulaye Maïga (1981)
Abdoulaye Maïga, né le à Bamako, est un officier et homme d'État malien. Il est nommé Premier ministre par intérim le . Il ne fait pas partie du groupe d’officiers qui a pris le pouvoir lors du coup d’État d'août 2020, mais il est considéré comme proche du colonel Goïta[1].
| Abdoulaye Maïga | |
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| Fonctions | |
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| Ministre d'État | |
| En fonction depuis le (1 an, 5 mois et 1 jour) |
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| Président | Assimi Goïta (transition) |
| Gouvernement | Maïga |
| Porte-parole du Gouvernement | |
| En fonction depuis le (2 ans, 5 mois et 5 jours) |
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| Premier ministre | Choguel Kokalla Maïga |
| Gouvernement | Maïga |
| Ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation | |
| En fonction depuis le (3 ans, 7 mois et 1 jour) |
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| Premier ministre | Moctar Ouane Choguel Kokalla Maïga |
| Gouvernement | Ouane I et II Maïga |
| Prédécesseur | Boubacar Alpha Bah |
| Premier ministre du Mali (intérim/transition) | |
| – (3 mois et 14 jours) |
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| Président | Assimi Goïta (transition) |
| Gouvernement | Maïga |
| Prédécesseur | Choguel Kokalla Maïga |
| Successeur | Choguel Kokalla Maïga |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Bamako |
| Nationalité | Malienne |
| Profession | Militaire |
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| Premiers ministres du Mali | |
Déclarations
Le , il critique violemment le gouvernement français à la tribune de l'ONU, estimant, après le retrait des militaires français de l'opération Barkhane, que le Mali avait été « poignardé dans le dos par les autorités françaises ». Il salue en revanche « les relations de coopération exemplaire et fructueuse entre le Mali et la Russie »[2].
Il a également sévèrement critiqué plusieurs responsables africains, comme le président nigérien Mohamed Bazoum, qu'il a accusé de ne pas être Nigérien, ou le chef de l'État ivoirien Alassane Ouattara, en l'accusant de la « manœuvre » lui permettant de « conserver le pouvoir pour lui seul et son clan » en changeant la constitution pour obtenir un troisième mandat. Il a également reproché au président en exercice de la communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embaló, son « mimétisme » vis-à-vis des Nations unies[2].
Présence à la séance de dédicace d'un livre critique des FAMa
Le , il assiste à la séance de dédicace du livre Mali : le défi du terrorisme en Afrique, écrit par son ami et camarade de promotion Alpha Yaya Sangaré[3]. Le , ce dernier est arrêté et Aboulaye Maïga publie un communiqué pour prendre ses distances avec lui et son ouvrage critique des forces armées maliennes (FAMa)[4],[5],[6].
Références
- David Baché, « Mali: qui est le colonel Abdoulaye Maïga, Premier ministre par intérim? », RFI, (consulté le )
- « «Une junte au service de l'obscurantisme»: à l'ONU, le Mali s'en prend violemment à la France », Europe 1, (consulté le )
- « Au Mali, le livre d’un colonel le mène en prison », Jeune Afrique, (consulté le )
- William Guime, « Mali : arrestation d’un colonel ayant rapporté des exactions commises par l’armée », Le Journal du dimanche, (consulté le )
- Serge Daniel, « Mali: polémique après la parution du livre d'un colonel évoquant «des exactions» de l'armée », RFI, (consulté le )
- Serge Daniel, « Mali: le colonel Alpha Yaya Sangaré, auteur d'un livre critique sur l'armée, arrêté », RFI, (consulté le )

