Aérohabitat

L'Aérohabitat est une résidence située à Alger, construite entre 1952 et 1955 par Louis Miquel et José Ferrer-Laloë. Bâtie sous forme de barre sur pilotis, elle tente de concrétiser une nouvelle forme de cité, un « village vertical » appelé « Unité d'habitation». Elle se compose de 4 bâtiments et 300 appartements.

Histoire

La construction est attribuée à Louis Miquel, associé à Pierre Bourlier et José Ferrer-Laloë[1], tous membres du CIAM d'Alger. Les travaux démarrent fin 1951, l'Aérohabitat est inauguré par le ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, Eugène Claudius-Petit le , les bâtiments commencent à être occupés par la suite, reste le passage de la voie en tunnel sous le pied du bâtiment 2 et la clôture qui ne sont pas achevées[2].

Architecture

L'Aérohabitat rentre dans le concept d'immeuble-villas initié par Le Corbusier[2].

Miquel utilise, dans l'immeuble principal, le principe d'une rue intérieure à la mi-hauteur de l'immeuble, comme une galerie commerciale[2].

Miquel opte pour une circulation extérieure desservant les appartements, s'écartant du concept corbuséen de la circulation intérieure[2].

La résidence se compose de 4 bâtiments et 300 appartements[3].

Notes et références
  1. « Aéro-habitat » Accès libre, sur mutualheritage-alger.univ-tours.fr
  2. Nabila Stambouli, « L’Aéro-habitat, avatar d’un monument classé ? », Livraisons de l'histoire de l'architecture, no 27,‎ , p. 117–127 (lire en ligne)
  3. « L’Aéro-Habitat, le village suspendu de la Capitale algérienne : Algerie Focus », sur Algerie Focus, (consulté le ).

Annexes

Bibliographie
  • Michel Ragon, Histoire Mondiale de l’architecture et de l’urbanisme moderne, tome 2, Pratique et méthodes, 1911-1971, Belgique, Éd. Casterman, 1972
  • Nabila Stambouli-Benkhaled, « La Leçon De Le Corbusier À Alger : L’aéro-habitat (1950-1959) », Les Glycines – Centre d'études diocésain,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )

Articles connexes
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