62e armée

La 62e armée était une unité de l'armée rouge durant la Grande Guerre patriotique.

62e armée soviétique
Création juillet 1942
Dissolution avril 1943
Pays Drapeau de l'URSS Union soviétique
Allégeance Armée rouge
Type Armée de terre
Guerres Grande Guerre patriotique
Batailles Bataille de Stalingrad
Commandant historique Vassili Tchouïkov

Historique

Créée le à partir de la 7e armée de réserve, elle fait partie du front de Stalingrad chargé d'empêcher la VIe armée allemande d'atteindre Stalingrad. D'abord commandée par Kolpaktchi puis Lopatine, elle supporte le gros de l'offensive allemande et elle est battue pendant l'été avant de se trouver enfermée dans Stalingrad au début du mois de septembre. Elle s'illustra dans la défense de la ville sous le commandement de Vassili Tchouïkov et sera promue au titre de 8e armée de la Garde le .

Ordre de bataille

Bataille de la boucle du Don

  • 33e division de fusiliers de la Garde (colonel F.A. Afanassiev puis colonel A. Outvenko à partir du ) retirée de l'ordre de bataille le .
  • 147e division de fusiliers (major général Voltchine) retirée de l'ordre de bataille le .
  • 181e division de fusiliers (major général Novikov) retirée de l'ordre de bataille le .
  • 184e division de fusiliers (colonel Samouil Koïda) retirée de l'ordre de bataille le .
  • 192e division de fusiliers (colonel Zakhartchenko, puis lieutenant colonel Talantchev puis colonel Jouravlev) retirée de l'ordre de bataille le .
  • 196e division de fusiliers (lieutenant-colonel Averine puis colonel Ivanov) retirée de l'ordre de bataille le .
  • 98e division de fusiliers (général Barinov)[1]
  • 13e corps de chars[2]
    • 644e Bataillon de chars indépendant
    • 645e Bataillon de chars indépendant
    • 648e Bataillon de chars indépendant
    • 649e Bataillon de chars indépendant
    • 650e Bataillon de chars indépendant
    • 651e Bataillon de chars indépendant

  • 40e brigade de chars
  • 121e brigade de chars
  • 10 régiments d'artillerie & 1 régiment de katiouchas
    • 508e régiment d'artillerie légère
    • 555e régiment d'artillerie légère
    • 614e régiment d'artillerie légère
    • 652e régiment d'artillerie légère
    • 881e régiment d'artillerie
    • 1103e régiment d'artillerie
    • 1105e régiment d'artillerie
    • 1158e régiment d'artillerie
    • 1183e régiment d'artillerie
    • 1185e régiment d'artillerie
    • 1186e régiment d'artillerie


  • 4 régiments de l’école des cadets
    • 84e régiment d'infanterie de la Garde
    • 88e régiment d'infanterie de la Garde
    • 783e régiment d'infanterie
    • 804e régiment d'infanterie
[réf. nécessaire]

Ordre de bataille le [3].

  • 10e division du NKVD (en) (colonel A.A. Saraiev) [4].
  • 35e division de la Garde (major général V.A. Glazkov puis colonel V.P. Doubianski à partir du [5]).
  • 87e division (colonel A.I. Kazartsev)[6].
  • 112e division 'Sologoub' (I.E. Ermolkine puis Filomenko à partir du )[7].
  • 131e division (colonel M.A. Pessotchine).
  • 196e division (colonel V.P. Ivanov).
  • 244e division (ru) (colonel G.A. Afanasiev).
  • 399e division (colonel N.G. Travnikov puis colonel A.I. Sourtchenko à partir du ).
  • 10e brigade ou 160e brigade (colonel I.D. Driakov)[8][pas clair].
  • 42e brigade (M.S Batrakov).
  • 115e brigade (colonel K.M. Andriusenko.
  • 124e brigade (colonel S.F. Gorokhov).
  • 149e brigade (Lieutenant-colonel V.A. Bolvinov (tué au combat le ), puis Major I.D. Doermev).
  • 2e brigade de fusiliers motorisés.
  • 38e brigade motorisée (colonel I.D. Bourmakov).
  • 6e brigade de chars (colonel S.A. Khopko) réorganisée en 19e régiment blindé de la garde et 73e régiment blindé le .
  • 133e brigade de chars.
  • 23e corps de chars (major général A.F. Popov puis colonel V.V. Kotchelev à partir du ).
    • 6e brigade de chars de la Garde (colonel M.K. Skouba[9] ou colonel Kritchman).
    • 189e brigade de chars (lieutenant colonel F.I. Bystrik) réorganisée en 189e régiment de chars à partir du .
    • 27e brigade de chars (major P.G. Popov puis P.F. Louchikov à partir du septembre) réorganisée en 18e régiment de chars à partir du .
    • 9e brigade de fusiliers motorisée.
  • 2e corps de chars, major général A.G. Kravtchenko puis colonel V.V. Kochelev à partir du (ramené sans ses chars sur la rive orientale de la Volga, dont il assure la défense à partir du 11 septembre)[10]
    • 99e brigade de chars (Lieutenant colonel P.S.Jitnev]] puis major M.I.Gorodetski à partir du ).
    • 135e brigade de chars.
    • 137e brigade de chars.
    • 155e brigade de chars.
    • 169e brigade de chars (colonel A.P. Kodenets).
    • 254e brigade de chars (ru).


En reformation
  • 33e division de la Garde (colonel A.I. Outvenko)
  • 229e division (colonel F. Sajine)
  • 129e brigade.

Renforts

Pour tenir face à la VIe armée allemande, la 62e armée est régulièrement renforcée par des passages de troupes de nuit à travers la Volga (la date donnée correspond au matin de l'arrivée). Les pertes subies dans Stalingrad sont énormes ; ces unités ne compteront pas plus de quelques centaines de survivants à la fin de la bataille.

  • 13e division de la garde (général Rodimtsev) à partir du [11]
  • 92e brigade de fusiliers marins (Colonel P.I. Tarasov, puis V.I. Samodai et à sa reformation M. Chtrigol après le [12]) à partir du
  • 137e brigade blindée (Lieutenant colonel K.S. Udovitchenko) à partir du
  • 95e division (colonel V.A. Gorichni) à partir du [13]
  • 284e division (lieutenant-colonel N.F. Batiouk) à partir du [14]
  • 193e division (ru) (major-général F.N. Smekhotvorov[12]) à partir du [15]
  • 39e division de la garde (major-général S.S. Gouriev) à partir du [16]
  • 92e brigade de fusiliers marins 'reconstituée'[12] subordonnée au 23e corps de char[17] ou 92e brigade blindée[18] à partir du
  • 42e brigade d'infanterie 'reconstituée' (M.S Batrakov) à partir du [12]
  • 308e division (colonel L.N. Gurtiev) à partir du [16]
  • 37e division de la garde (major-général V.G. Joloudev) à partir du [19]
  • 115e brigade renforcée (colonel K.M. Andrioussenko) à partir du
  • 84e brigade blindée (D.N. Biélov) à partir du
  • 524e régiment 'reconstitué' de la 112{e} division à partir du [12]
  • 138e division (colonel I.I. Lioudnikov) à partir du
  • 45e division (lieutenant-colonel V.P. Sokolov (en)) arrivée du 26 au
  • 92e brigade d'infanterie le

Notes et références

  1. Jean Lopez pp. 165-166, cette division tente de s'opposer au passage du Don par les Allemands fin août, mais ne figure pas sur l'ordre de bataille de la 62e armée début août donné par David Glantz dans To the gates of Stalingrad p. 276 elle est probablement arrivée en renfort entre-temps.
  2. David Glantz To the gates of Stalingrad p. 276 les 6 bataillons blindés indépendant figurent dans l'ordre de bataille de la 62e armée mais ne sont pas subordonnés au 13e corps de chars, peut-être s'agit-il d'une réorganisation ultérieure au 1er août.
  3. David Glantz, Armageddon in Stalingrad, pp. 103-105.
  4. Officiellement la division du NKVD chargée de la défense de Stalingrad ne fait pas partie de la 62e armée ; elle suivra cependant les ordres de Tchouïkov pendant la durée du siège.
  5. David Glantz, Armageddon in Stalingrad, pp. 63 & 85.
  6. David Glantz, Armageddon in Stalingrad, p. 89, les 200 derniers hommes de la 87e division seront versés dans la 6e brigade de chars de la Garde.
  7. Sologoub, premier commandant de la 112e division, à laquelle on associe souvent son nom, a été tué le lors de la bataille de la boucle du Don.
  8. selon le wikipedia russe la 10e brigade combattant à Stalingrad est en fait la 160e brigade, une autre 10e brigade combattant dans le secteur de Touapse, dans le Caucase, au même moment
  9. David Glantz, Armageddon in Stalingrad, p. 105.
  10. David Glantz, Armageddon in Stalingrad, p. 76.
  11. Jean Lopez p. 212.
  12. David Glantz, Armageddon in Stalingrad, p. 136.
  13. Jean Lopez p. 218
  14. Jean Lopez p. 221
  15. Jean Lopez p. 224
  16. Jean Lopez p. 227
  17. David Glantz, Armagedon in Stalingrad, p. 285
  18. Jean Lopez p. 261
  19. Jean Lopez p. 228

Annexes

Bibliographie

  • Jean Lopez, Stalingrad : la bataille au bord du gouffre, éditions Economica, coll. « Campagnes & stratégies », , 1re éd., 460 p., broché (ISBN 978-2717856385)

Article connexe

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