1748 en littérature
Cet article présente les faits marquants de l'année 1748 en littérature.
| Années de la littérature : 1745 - 1746 - 1747 - 1748 - 1749 - 1750 - 1751 | |
| Décennies de la littérature : 1710 - 1720 - 1730 - 1740 - 1750 - 1760 - 1770 |
Essais
- Montesquieu publie « De l'esprit des lois », qui plaide pour la séparation des pouvoirs dans les gouvernements. L’ouvrage a un immense retentissement, mais est attaqué par les jésuites et les jansénistes, qui critiquent violemment son éloge de la religion naturelle. La faculté de théologie de Paris condamne l’ouvrage, mis à l’Index par le pape, dès sa publication en 1748.
- L'abbé Mably publie à La Haye Le droit public de l’Europe fondé sur les traités.
- David Hume publie à Londres Enquête sur l'entendement humain
Romans
- 10 septembre : Voltaire publie anonymement « Zadig ou la Destinée », conte philosophique[1].
- La Messiade, épopée de Klopstock publiée entre 1748 et 1777.
- Les Bijoux indiscrets, roman libertin de Diderot.
- Parution anonyme de Thérèse philosophe. Cet ouvrage est un classique de l'édition clandestine érotique du XVIIIe siècle. Attribué à Jean-Baptiste Boyer d'Argens, on a pu soupçonner un temps Diderot d'en être l'auteur.
Notes et références
- François Jacob, Voltaire, Gallimard, , 336 p. (ISBN 978-2-07-256248-8, présentation en ligne)
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