Îlot du Marégraphe
L'îlot du Marégraphe (auparavant île du Marégraphe) est un îlot rocheux de l'archipel de Pointe-Géologie (terre Adélie), situé en mer Dumont-d'Urville (océan Austral) au large du continent antarctique.
| Îlot du Marégraphe Île du Marégraphe (mul) | ||
| Géographie | ||
|---|---|---|
| Pays | ||
| Archipel | Pointe-Géologie | |
| Localisation | Mer Dumont-d'Urville | |
| Coordonnées | 66° 40′ 08″ S, 140° 00′ 01″ E | |
| Point culminant | 5 m | |
| Géologie | Île continentale | |
| Administration | ||
| Territoire d'outre-mer | Terres australes et antarctiques françaises | |
| District | Terre Adélie | |
| Démographie | ||
| Population | Aucun habitant | |
| Autres informations | ||
| Découverte | 1840 | |
| Fuseau horaire | UTC+10:00 | |
| Géolocalisation sur la carte : Antarctique
| ||
Description
Situé au débouché sud-ouest du chenal Pedersen, à 100 m au sud de l'île des Pétrels et à la même distance de la côte nord-ouest de l'île Alexis-Carrel, l'îlot du Marégraphe est un petit îlot rond de 50 m de diamètre et de 5 m d'altitude maximale[1].
Histoire
L'îlot a été cartographié en 1951 lors d'un raid d'exploration mené par la 4e expédition antarctique française en terre Adélie depuis Port-Martin[2]. Son nom rappelle le lieu d'implantation d'un marégraphe mis en place par Bertrand Imbert[3], second de l'expédition, dès son arrivée en Weasel dans l'archipel de Pointe-Géologie le [4]. Michel Barré, chef d'expédition, note ainsi le : « Imbert nous quitte de temps en temps pour rendre visite au petit marégraphe à pression qui fonctionne près d'ici. Il a été installé dès l'arrivée des weasels [sic] et enregistre la marée avec régularité. Nous aurons un élément de comparaison entre la marée de Port-Martin et celle de Géologie[4]. » L'appareil a été retiré vers le , date à laquelle le groupe d'exploration a quitté l'archipel. Lors de l'hivernage qui aura lieu l'année suivante à la base de Pointe-Géologie, un marégraphe sera réimplanté au même endroit pendant toute la durée de l'hivernage[5].
Une croix a été gravée en septembre 1951 au sommet de l'îlot : par sa cote par rapport au niveau de la mer, elle fait office de repère fondamental pour les altitudes en Terre-Adélie[6].
Notes et références
- « Archipel de Pointe Géologie / Partie centrale / Situation mars 1981 / De la baie du Pré au chenal Pedersen / 1:1000 », sur archives-polaires.fr, Expéditions polaires françaises, (consulté le ).
- (en) « Marégraphe Island », sur SCAR Composite Gazetteer of Antarctica, (consulté le ).
- (en + fr) « Marégraphe, Îlot du », sur SCAR Composite Gazetteer of Antarctica, (consulté le ).
- Michel Barré, Blizzard. Terre Adélie 1951, Rennes, Éditions Ouest-France, (1re éd. 1953, Paris, Éditions René Julliard), 250 p. (Livre I) et 287 p. (Livre II) (ISBN 978-2-7373-1657-9, lire en ligne), p. 126-149 (Livre II).
- Mario Marret, Sept hommes chez les pingouins, La Tour-d'Aigues, Éditions de l'Aube, coll. « La Croix du Sud », (1re éd. 1954, Paris, Éditions René Julliard), 251 p. (ISBN 978-2-8767-8318-8, lire en ligne).
- Erwan L'Arvor, « Mission hydrographique en terre Adélie », Annales hydrographiques, 6e série, vol. 3, no 772, , p. 13-14–13-18 (lire en ligne [PDF]).
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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