Éliane Castelnau

Éliane Castelnau, née le au Mont-Dore (Puy-de-Dôme, France) est une architecte française qui a essentiellement travaillé au Maroc.

Biographie

Elle est la fille adoptive de Raymond Castelnau, médecin (1892-1972), et de Geneviève Percepied (1891-1989). Elle commence ses études d'architecte à l'École régionale d’architecture de Clermont-Ferrand.

Elle entre en 1943 à l’École nationale supérieure des beaux-arts et est admise au sein du 3e atelier d'Auguste Perret. Elle est diplômée le avec un projet de groupe scolaire au Maroc[1].

Elle épouse Henri Tastemain, architecte rencontré à l’École des Beaux-Arts, et ils deviennent associés. Ils vont travailler ensemble au Maroc et elle y réalise de nombreux bâtiments.

Elle est inspectrice de l'urbanisme de Rabat et de Meknès de 1956 à 1962[2]. En 1960, elle participe à la reconstruction d'Agadir après le tremblement de terre qui touche la ville cette année-là. En 1970 elle est chargée de la réalisation de l'hôpital universitaire de Rabat. Elle construit différents hôpitaux au Maroc : l'hôpital militaire Mohammed V de Rabat, l'hôpital de Tétouan.

Elle est membre du Groupement des architectes modernes marocains (GAMMA) avec des architectes tels que Domenico Basciano, Édouard Delaporte ou Michel Écochard[3].

Ses archives sont déposées à la Cité de l'architecture et du patrimoine en 2011[4].

Récompenses

Elle obtient, en 2016, le Prix des femmes architectes avec la mention spéciale "Pionnière"[5].

Notes et références

  1. Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts de Paris (1800-1968) et AGORHA - Bases de données de l'Institut national d'histoire de l'art, « Castelnau, Éliane », (consulté le )
  2. « Eliane Castelnau », sur Femmes architectes (consulté le )
  3. Lucy Hofbauer, « Le mouvement moderne marocain à l’épreuve du tourisme (1950-1970) », dans Cyril Isnart , Charlotte Mus-Jelidi , Colette Zytnicki, Fabrique du tourisme et expériences patrimoniales au Maghreb, XIXe – XXIe siècles, Rabat, Centre Jacques-Berque, (lire en ligne)
  4. David Peyceré, « Fonds reçus et classés en 2011 », Colonne, , p. 6-7 (lire en ligne)
  5. « Véronique Joffre, femme architecte 2016 », BatiActu, (lire en ligne)
  • icône décorative Portail de l’architecture et de l’urbanisme
  • icône décorative Portail de la France
  • icône décorative Portail du Maroc
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.