Élections régionales de 1999 en Sardaigne

Les Élections régionales de 1999 en Sardaigne se sont tenues les 13 et , afin d'élire le président et les conseillers de la XIIe législature du conseil régional de la région de Sardaigne pour un mandat de cinq ans.

Élections régionales de 1999 en Sardaigne
80 sièges du conseil régional
(Majorité absolue : 41 sièges)
13 et
Type d’élection élection régionale
Corps électoral et résultats
Inscrits 1,4 M
Votants 944 356
Président du conseil
Sortant Élu
Federico Palomba
PDS
Mauro Pili
FI

Mode de scrutin

La Sardaigne élit ses conseillers selon un système mixte. L'élection à la présidence se fait grâce à un scrutin à deux tours. Ceux qui se qualifient pour le second tour se répartissent entre leurs alliances un bloc de 16 sièges, tandis que le reste (64 sièges) est réparti à la proportionnelle, selon les provinces de la région (au nombre de 4), pour un total de 80 sièges.

Répartition des sièges

Provinces Sièges +/-
Cagliari29en augmentation 1
Nuoro11en stagnation
Oristano4en diminution 3
Sassari20en augmentation 2
Listes régionales
(dont candidats à la présidence)
16en stagnation
Total80en stagnation

Résultats

Résultats des Élections régionales de 1999 en Sardaigne[1]
Présidence Conseil Total
1er tour 2e tour
Candidats Votes  % Votes  % Élus Partis Votes  % +/- Sièges +/-
Mauro Pili (FI) 371 816 48,10 369 164 53,71 9 Forza Italia (FI) 169 470 19,66 en diminution 1,35 13 en diminution 1
Alliance nationale (AN) 85 201 9,88 en diminution 1,19 7 en diminution 1
Réformateurs sardes (RS) 38 259 4,44 Nv. 3 en augmentation 3
Centre chrétien-démocrate (CCD) 34 866 4,04 en augmentation 2,50 3 en augmentation 3
Nouveau mouvement 28 771 3,34 Nv. 2 en augmentation 2
Total Pôle pour les libertés 356 567 41,37 en augmentation 7,76 28 en augmentation 6 37
Gian Mario Selis (PPI) 243 839 31,55 318 122 46,29 7 Démocrates de gauche (DS) 122 675 14,23 en diminution 3,90 10 en diminution 3
Parti populaire italien (PPI) 87 566 10,16 en diminution 6,00 7 en diminution 4
Fédération démocratique (FD) 49 584 5,75 en augmentation 0,53 4 en stagnation
Les Démocrates (Dem) 46 857 5,44 Nv. 4 en augmentation 4
Socialistes démocrates italiens (SDI) 43 250 5,02 Nv. 3 en augmentation 3
Parti de la refondation communiste (PRC) 31 713 3,68 en diminution 2,27 2 en diminution 2
Parti des communistes italiens (PdCI) 18 257 2,12 Nv. en stagnation
Fédération des Verts (FdV) 15 833 1,84 en diminution 1,07 en stagnation
Total L’Olivier 415 735 48,23 en augmentation 16,01 30 en augmentation 9 37
Franco Meloni 64 420 8,33 Parti sarde d’action (PSd'Az) 38 422 4,46 en diminution 0,61 3 en diminution 1 3
Mario Floris 47 697 6,17 Union démocrate sarde (UDS) 35 177 4,08 en diminution 5,17 3 en diminution 3 3
Bustiano Cumpostu (SNI) 45 207 5,85 Sardaigne, nation indépendante (SNI) 15 284 1,77 en augmentation 0,58 en stagnation
Front national 807 0,09 Nv. en stagnation
Total Autonomistes sardes 16 091 1,87 en diminution 0,91 0 en stagnation 0
Total candidats 772 979 100 687 286 100 16 Total partis 861 992 100 - 64 en stagnation 80

Vote populaire

Par provinces

Conséquences

Mauro Pili, le candidat du Pôle des libertés, remporte haut la main l'élection, mais sa coalition ne dispose pas de la majorité au conseil régional. En effet, le centre-gauche dispose du même nombre de sièges que le centre-droit, et les autres partis obtiennent, de fait, la balance du pouvoir. Cependant, un scénario d'égalité parfaite en sièges (40-40) est possible. Mauro Pili se retrouve dans l'impossibilité d'avoir la confiance du conseil et démissionne après deux mois. Cette instabilité conduira à avoir quatre autres présidents durant la législature (dont Pili lui-même, de retour durant un peu moins de deux ans). Le conseil décidera, par la suite, de changer de mode de scrutin en vue des élections suivantes.

Notes et références

Notes

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