Élection présidentielle algérienne de 2024

L'élection présidentielle algérienne de 2024 a lieu de manière anticipée le afin d'élire le président de l'Algérie au suffrage universel direct.

Élection présidentielle algérienne de 2024
Président de la République
Sortant
Abdelmadjid Tebboune
Ind.

Le président sortant Abdelmadjid Tebboune est éligible pour un second mandat.

Contexte

En 2024, l'Algérie profite d'indicateurs macroéconomiques positif, profitant par ailleurs de la hausse du prix du pétrole[1].

Initialement prévue pour décembre 2024, l'élection a lieu de manière anticipée le [2],[3].

La décision d'anticiper le scrutin permet la tenue de la campagne électorale durant la saison estivale. Ce qui évite par ailleurs que la campagne ait lieu durant un éventuel mouvement social[1].

Système électoral

Le président de la République est élu au suffrage universel direct, pour un mandat de cinq ans au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Si aucun candidat ne remporte la majorité absolue des suffrages exprimés dès le premier tour, un second est organisé entre les deux candidats arrivés en tête. Celui recueillant le plus de suffrages est élu. Le président de la République est rééligible une seule fois.

Un éventuel second tour doit avoir lieu quinze jours après la proclamation des résultats du premier par la Cour constitutionnelle.

L'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) est l'organisme chargé de la gestion des élections présidentielles.

Conditions d'éligibilité

Le candidat à la présidentielle doit remplir les conditions suivantes[4] :

  • avoir la nationalité algérienne de naissance, né de père et de mère eux même de nationalité algérienne de naissance, et n'avoir jamais obtenu une autre nationalité ;
  • attester de la nationalité algérienne d’origine du conjoint ;
  • être de confession musulmane ;
  • avoir quarante ans révolus au jour du scrutin ;
  • jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques ;
  • justifier d’une résidence permanente exclusive en Algérie durant un minimum de dix années précédant le dépôt de la candidature ;
  • justifier la participation à la Révolution du 1er novembre 1954 pour les candidats nés avant juillet 1942 ;
  • justifier de la non implication des parents du candidat né après juillet 1942, dans des actes hostiles à la Révolution du 1er novembre 1954 ;
  • produire la déclaration publique du patrimoine mobilier et immobilier, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Algérie.

Candidats

Le , Zoubida Assoul, présidente de l'Union pour le changement et le progrès (UCP), un parti d'opposition, annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2024[5].

Le président sortant Abdelmadjid Tebboune, éligible pour un second mandat, n'a pas encore annoncé s'il comptait se porter à nouveau candidat. Le , il annonce qu'il se rendra en France à l'automne pour une visite d'État, quelques semaines après la date prévue du scrutin[6]. Soufiane Djilali, président du parti Jil Jadid, déclare dans un entretien à propos du président sortant « Je pense qu'il a fait de son mieux durant son premier mandat et les Algériens lui en seront reconnaissants. Un second mandat a de fortes chances de se transformer en un malheureux échec qui sera autant pénible pour lui que pour le pays »[7].

Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, a annoncé le la participation de son parti aux élections présidentielles[8].

En avril 2024, Belkacem Sahli, président de l'Alliance nationale républicaine (ANR), annonce sa candidature au nom d'une groupe de sept partis créé le 19 avril sous le nom de Groupe des partis pour la stabilité et les réformes. Selon les sources, ce groupe comprend l'ANR, le Parti du renouveau et du développement (PRD), le Front démocratique libre (FDL), le Mouvement national pour la nature et le développement (MNND), le PSN, le Parti républicain progressiste (PRP) et le Mouvement de l'entente nationale (MEN)[9] ou bien, selon une autre source, il comprendrait l'ANR, le Parti pour le renouveau et le développement (PRD), le Front du militantisme national (FMN), le Parti algérien vert pour le développement (PAVD), l’Union pour le rassemblement national (URN) et le Mouvement national pour les travailleurs algériens (MNTA)[10].

Notes et références

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