Église San Polo
L'église San Polo est une église catholique de Venise, en Italie[1].
| Église San Polo | |
L'église et le campanile | |
| Présentation | |
|---|---|
| Nom local | Chiesa di San Polo |
| Culte | Catholicisme |
| Type | Église |
| Géographie | |
| Pays | |
| Région | |
| Ville | Venise |
| Coordonnées | 45° 26′ 14″ nord, 12° 19′ 47″ est |
Localisation
La façade sud donne accès à l’intérieur de édifice par un portail gothique, elle se situe Salizada San Polo. L’abside et une bonne part de la face nord donnent sur le Campo San Polo, Ca'Corner complète son voisinage au nord. La Biblioteca della Soprintendenza Archivistica per il Veneto la délimite du côté Ouest.
L'abside vue du campo san Polo
Extérieur
Le campanile excentré de l'autre côté de la Salizada San Polo est terminé par une flèche en pomme de pin et a été érigé en 1362 . Il est pourvu à sa base de deux lions stylophores de style Roman du XIIe siècle récupérés sur un autre édifice. La porte d'entrée de l'église sur le flanc sud, de Bartolomeo Bon, est de style gothique. L'abside octogonale est décorée d'une statue de saint Paul.
Le Campo San Polo possédait une identité ludique: il était le théâtre de fêtes publiques et de jeux, comme le jeu de balle et la course de taureau. Cet état de fait devint insupportable de telle sorte qu'en 1611 tous les jeux, ainsi que la vente de marchandises, furent interdits. Une plaque à l'entrée du campo sur le côté gauche de l'abside de l'église témoigne de cette interdiction[2].
Le campanile
Lion de gauche du campanile
Lion de droite du campanile
La porte gothique sur la Salizada San Polo.
L'abside
Plaque d'interdiction des jeux
L'intérieur
- La Cène du Tintoretto peinte en 1570.
- La Vierge apparaît à Saint Jean de Nepomuk par Giambattista Tiepolo, œuvre commanditée par le roi de Pologne Auguste III qui avait fait don à l'église des reliques du saint.
Vue de l’intérieur
Jacopo Tintoretto - La Cène, 1570
Giambattista Tiepolo - La Vierge apparaît à Saint Jean de Nepomuk
Oratoire du Crucifix
L'entrée par la façade principale, qui à l'origine donnait accès au narthex, fut condamnée. Cette pièce est aujourd’hui l’Oratoire du Crucifix. Elle recèle le premier ouvrage de Giandomenico Tiepolo : le chemin de Croix, une suite de toiles peintes entre 1747 et 1749. La série de quatorze tableaux illustre la façon particulière du jeune peintre par ses lignes de forces diagonales et sa construction dramatique des scènes en perspectives décentralisées.
Façade de l'Oratoire du Crucifix
Oratoire du Crucifix
Via Crucis I
Jésus est condamné à mort
Via Crucis II
Jésus porte sa Croix
Via Crucis III
Jésus tombe pour la première fois
Via Crucis IV
Jésus rencontre sa mère
Via Crucis V
Simon de Cyrène aide Jésus à porter la croix
Via Crucis VI
Véronique essuie le visage de Jésus
Via Crucis VII
Jésus tombe pour la deuxième fois
Via Crucis VIII
Jésus rencontre les femmes de Jérusalem qui pleurent
Via Crucis IX
Jésus tombe pour la troisième fois
Via Crucis X
Jésus est dépouillé de ses vêtements
Via Crucis XI
Jésus est cloué à la croix
Via Crucis XII
Jésus meurt sur la croix
Via Crucis XIII
Jésus est descendu de la croix et son corps est rendu à sa mère
Via Crucis XIV
Le corps de Jésus est mis au tombeau
Dans la même chapelle sont conservées d'autres œuvres de Tiepolo de part et d'autre de l'autel de la chapelle: Saint Philippe Neri en prière, Martyre de Saint Jean Népomucène, Hélène et Macaire retrouvent la vraie croix, St Vincent Ferreri; ainsi que La gloire des Anges qui en orne le plafond.
La gloire des Anges
Saint Philippe Neri en prière
Martyre de Saint Jean Népomucène
Hélène et Macaire retrouvent la vraie croix
St Vincent Ferreri prêchant la foule
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Marcello Brusegan, Le chiese di Venezia - storia, arte, segreti, leggende, curiosità, Roma, Newton Compton, 2007.
- Gino Bortolan, Le chiese del Patriarcato di Venezia, Venezia, 1975.
- Ennio Concina e Elisabetta Molteni, Le chiese di Venezia: l'arte e la storia, Udine, Magnus, 1995.
- Guido Perocco e Antonio Salvadori, Civiltà di Venezia, Venezia, Stamperia di Venezia, 1976.
Articles connexes
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